L’importance de l’agrainage lors de la pêche à la perle
Une journée de pêche à l’Eau d’Heure
Ce 29 août, je profite d’une journée de repos pour aller pêcher dans la rivière de l’Eau d’Heure à Marchienne-au-Pont. Je sais que dans cette rivière l’importance de l’agrainage est capital
Ce n’est pas l’endroit que je préfère le plus, mais c’est là où je peux réaliser de très belles bourriches lorsque le gardon veut bien mordre.
Mais bien entendu, il y a une foule d’inconvénients comme les bassinées ou encore la pollution par des déchets que les riverains et pêcheurs, y compris, déposent. Ce qui entraîne bien entendu des rats, qui de plus en plus familiers. Il y a même des pêcheurs qui les nourrissent en plus.
Pour me rendre à cet endroit, le trajet est assez court puisqu’avec 15 minutes de voiture, cela est suffisant. Mais je dois arriver très tôt, sous peine que les places les plus prisées soient prises.
Une pêche astucieuse à l’Eau d’Heure
Lorsque j’arrive, la première chose que je fais est d’installer ma chaise pliante pour marquer ma place. En règle générale, peu de temps après, les premiers pêcheurs arrivent.
Le temps d’échanger un peu de ragots avec ceux-ci, et le jour est déjà prêt à se lever. C’est à ce moment que je rentre en piste.
Pendant que les autres pêcheurs commencent à préparer leurs amorces, je commence doucement à agrainer. Je sais très bien que pêcher avant qu’il ne fasse vraiment clair ne sert à rien, cela ne pourra pas, sûrement parce que les effets luisants de la perle ne sont pas assez mis en évidence.
Mais une fois que le jour est bien levé, je sais que je peux commencer à perler. Ce jour-là, je vais essayer quelque chose en modifiant ma plombée, j’ai prévu une ligne avec des plombs qui ont le double du poids.
Cet essai se fera dès que les gardons seront bien présents.
L’importance de l’agrainage
Les premières coulées ne donnent pas grand-chose. Je sens une nouvelle fois que le poisson est assez difficile, mais pas de soucis, j’ai de quoi les satisfaire avec mes perles. Cela va mordre si ils sont réellement mordeurs. Je ne devrais pas essayer plus de 5 sortes de perle.
Bien entendu, il faut continuer en permanence l’agrainage. Mais attention, inutile d’en lancer des tonnes. Comme nous sommes avec peu de fond et une belle quantité de gardons, une vingtaine de graines à chaque coulée est suffisante.
Comme je vous le dis, en plein dans le mille, 30 minutes après ma première coulée, voilà que je sors le premier beau gardon, et déjà l’épuisette doit entrer en action. S’en suivra aussi vite plusieurs, c’est vraiment simple, à chaque coulée, cela est un gardon.
Puis la première bassinée arrive et cela annonce déjà le premier trou de +- 10 minutes sans rien prendre. Après cette bassinée, il faut toujours attendre un peu pour que les gardons reviennent dans les graines.
Mais dès qu’ils reviennent de nouveau, j’en prends une bonne dizaine jusqu’à la nouvelle bassinée.
L’agrainage durant les bassinées
À chaque sortie de pêche, c’est toujours la même chose, les prises s’arrêtent à chaque bassinée. Bon, cette fois, je fais attendre la fin de la bassinée pour essayer ma nouvelle ligne. En règle générale, j’ai +- 30 minutes sans aucune bassinée. J’effectue plusieurs passages, mais rien, absolument rien ne se produit, pas de touches, rien. Je range en vitesse cette ligne pour reprendre ma ligne avec ma plombée habituelle, et cette fois, de nouveau, je fais du gardon.
Cela est incroyable, mais la plombée a réellement son importance, la preuve se déroule sous mes yeux.
Les autres pêcheurs, quant à eux, capturent quelques malheureux gardons minuscules avec leurs asticots. Pourtant, certains essaient de perler, mais sans grand succès…
Bein entendu j’attire l’attention sur le fait que je n’effectue aucun agrainage durant les bassinées
Deux bourriches a chaque fois
Comme je vous l’ai déjà expliqué, avec ma technique, il ne suffit pas de la copier, mais il faut la comprendre, vous devez vraiment vous mettre à la place de la perle.
Chose étrange pour ce jour, cela mord au-delà de la matinée, et les gardons continuent à affluer et remplir ma bourriche. Lorsque je vais pêcher à cet endroit, je possède deux bourriches, une pour les beaux gardons de + de 22 cm, et l’autre pour les sujets un peu plus petits.
Dans le début de l’après-midi, je suis seul dans cette rivière, les autres pêcheurs, sûrement dépités, disparaissent les uns derrière les autres.
Mais de mon côté, je continue tant que la cadence ne ralentit pas trop fort.
La conclusion
En conclusion, ce jour est vraiment une journée excellente. Je ne peux pas dire que j’ai battu mon record précédent, mais je m’en approche à chaque fois un peu plus. Mon record dans cet endroit en plein hiver est de 204 gardons. Quand je parle de gardon, ce sont de beaux poissons en taille.
Au compteur s’affichent 179 gardons et 4 bremes, ce qui fait un total de 183 poissons en 10h00 de pêche, soit 18 poissons par heure. En prenant compte que pour la plupart de ceux-ci, il a fallu que j’utilise l’épuisette.
Si toi aussi tu fais de belles bourriches, tu peux poster ta sortie de pêche.
Mais si tu préfères regarder mes vidéos avec mes tutos et mes bourriches, je t’invite à me rejoindre sur ma chaîne youtube. Pense aussi que être tenu au courant de mes dernières sorties de pêche. Mais aussi de mes différents articles traitant de la pêche à la perle, cela est également possible sur mon blog blogger.
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