Partie de pêche à la perle avec la canne a deboitée
Chose positive la taille des gardons
Me revoilà une fois de plus dans la rivière de l’eau d’heure. La seule chose positive ici, ce sont les gardons d’une taille exceptionnelle. Aucun endroit sur la Sambre ne permet de capturer autant de poissons de cette dimension en si peu de temps. Je vais donc tester ma canne à déboîtée pour la pêche à la perle. D’ailleurs elle fera partie de mon matériel pour la pêche à la perle
Les clés du succès en pêche à la perle
Comme tu peux le remarquer, je ne vais plus pêcher à Landelies. J’aime changer d’endroit, car c’est la seule façon de continuer à progresser.
Comme tu le sais, et comme je l’ai déjà expliqué dans un précédent article, je n’utilise plus qu’un seul indicateurs. Cependant, quelque chose me dérange lors de la pêche à la perle, notamment lorsque le vent souffle. J’ai l’impression que le vent l’affecte plus facilement. Je me demande si c’est une idée ou une réalité. Quoi qu’il en soit, je commence à envisager de le diminuer ou de l’échanger contre autre chose, car il est vrai que cela fonctionne bien. Mais c’est ainsi, la pêche à la perle. Enfin, du moins c’est ce que j’ai remarqué. Quand quelque chose nous dérange, il faut résoudre le problème.
Mais en vérité, il y a autre chose qui me préoccupe : le passage à une canne en fibre de verre à anneaux, où je ne déploie qu’un ou plusieurs éléments pour pêcher à la distance souhaitée. Mais bon, je n’ai pas vraiment le choix, car lorsque ces éléments ne sont pas dépliés, ils s’entrechoquent. Ce n’est pas tout, lorsque le fil s’accroche dans le moulin ou dans le dernier anneau du scion.
l’abandon du moulinet
L’abandon du moulinet me hante sans cesse. Leopold finit par me convaincre de la facilité de l’élastique. Je dois avouer que cela semble nettement plus simple que ce petit moulin. Ce qui est le plus embêtant, c’est lorsqu’il faut serrer le frein, il ne faut pas avoir de gros doigts.
Il ne me reste plus qu’une seule chose à faire : trouver une canne à déboîter suffisamment robuste mais légère. Je commencerai ma recherche sur le site de seconde main. Par un heureux hasard, je trouve ce dont j’ai besoin. Il est vrai qu’elle n’est pas si légère que ça, mais après tout, c’est seulement au premier abord. Il faut voir si je peux m’y habituer.
Après cet achat, je me rends chez Léopold, et avec ses mains expertes, il me coupe une partie du scion. Dans le même temps, il réalise le fameux montage à l’élastique. D’ailleurs Léopold fera partie de mes anecdotes de pêche à la perle
Utilisation de la canne à déboîtée pour la pêche à la perle
Ce jour-là, j’utilise enfin cette fameuse canne. Ah, je me souviens encore de cette époque où j’avais peur de ne rien attraper à la perle. Je me baladais avec deux cannes. Bien souvent, je ne pêchais qu’à moitié du temps. Comme la plupart des pêcheurs, lorsque la pêche à la perle ne fonctionnait pas, je ne cherchais jamais trop loin et je pêchais de manière traditionnelle. Pourtant il ne m’aurait juste suffit d’essayer mes perles diverses pour cette pêche du gardon
Ce fut certainement l’une de mes plus grandes erreurs de ne pas croire, à cette époque, en la puissance de la pêche à la perle. Comme tu peux le voir sur les photos, afin de préserver au maximum le poisson, j’ai décidé d’utiliser deux bourriches. Une pour les plus grandes pièces et une autre pour les plus petits gardons, dans un souci de préservation.
Succès avec cette canne à déboîtée
Cette sortie de pêche m’a permis de capturer 61 très beaux gardons, pesant au total 5 kilos, en seulement 4 heures. Il est important de rappeler que dans cette rivière, les poissons ne mordent rarement toute la journée.
Conclusion : de la canne à déboîtée pour la pêche à la perle
Cette expérience de pêche à la perle confirme une fois l’importance de s’adapter aux différentes conditions. Changer d’endroit, utiliser les bons équipements et résoudre les problèmes qui se posent permettent d’améliorer constamment ses performances.
Dans ce cas j’ai osé passer le cap pour une canne à déboîtée pour la pêche à la perle
La passion pour la pêche à la perle continue de grandir en moi, et chaque sortie est une occasion d’apprendre, de découvrir de nouvelles techniques et de progresser. Avec une approche réfléchie et une attitude d’adaptation, cette pratique offre des moments de détente et de connexion avec la nature, tout en procurant une satisfaction indéniable lorsque les poissons sont au rendez-vous.
J’espère que cet article te donne un aperçu plus approfondi de ma passion pour la pêche à la perle et de mon cheminement pour améliorer mes compétences. N’hésite pas à partager tes propres expériences et conseils dans les commentaires, car la pêche est une aventure commune où l’échange est précieux.
À bientôt pour de nouvelles aventures au fil de l’eau !
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