Exceptionnelle pêche à la perle du 03 juillet 2018
Une expédition solitaire au Trou d’Aulne
Ce mois de juillet est une fois de plus marqué par un manque de pluie, entraînant des niveaux d’eau très bas aux déversoirs. C’est vraiment une catastrophe. La seule option qui me reste est de retourner au Trou d’Aulne, où les fissures dans les poutres garantissent la présence de courant. Vu la saison , la pêche avec la perle verte pourrait se montrer intéressant
Donc, la décision est prise : je vais pêcher au Trou d’Aulne, mais cette fois-ci, Didier ne sera pas de la partie. Je me lance donc dans cette expédition en solitaire. Étant un lève-tôt, voire très matinal, je descends mon moteur, ma batterie et tout mon matériel du troisième étage sans ascenseur. Cela demande évidemment plusieurs allers-retours. Une fois que tout est au rez-de-chaussée, l’étape suivante consiste à aller chercher ma voiture pour tout embarquer. Cela fait déjà une heure que je suis debout. Arrivé sur place, il faut tout débarquer et transporter jusqu’à la barque. Mais cela ne s’arrête pas là, car je dois brancher le moteur, lever les poids et détacher les amarres pour ensuite effectuer 30 minutes de navigation avec un moteur électrique et une grande barque en acier, ce qui ne permet pas d’avancer très rapidement. Une personne à pied irait plus vite que moi.
À la recherche du courant parfait
Quoi qu’il en soit, lorsque j’arrive sur place, comme à chaque fois, je dois repérer le courant. Cette fois-ci, je dois m’approcher très près du déversoir, presque à la limite de la zone de pêche autorisée. C’est le seul endroit où je trouve un courant correct, mais comme je ne serai pas à l’ombre, la première chose que je fais après avoir bien stabilisé ma barque est de monter mon parasol.
Voilà, tout est en place, il ne me reste plus qu’à sonder la zone. Le fond ne me plaît pas trop, il y a trop de cailloux, mais ce n’est pas si grave, avec ma barque de 4 mètres, je peux me déplacer. Et effectivement, à la pointe de la barque, je trouve ce que je cherche : une profondeur d’environ 80 cm, cela me convient également. Avec ma technique, tout cela ne me pose aucun souci.
Les tests de pêche avec mes perles verte
Je commence donc avec ma perle noire hexagonale. Les premières coulées ne donnent rien, mais je remarque que ma bannière est assez grande. Avant de continuer mes recherches, je dois d’abord réduire cette bannière. Cette fois-ci, j’ajoute directement 2 plombs, j’enchaine les coulées, mais rien ne semble se passer. J’essaie alors ma perle magique, une perle de couleur bronze clair, mais rien ne se passe.
J’ajoute encore un plomb et cette fois-ci, je ressens des chocs dans ma ligne, signe que le poisson est là. Bien entendu, à chaque coulée, j’agrémente, cela est vraiment très important. Pour l’instant, je ne lance pas beaucoup de graines, de toute façon, je ne vois pas le poisson remonter dans les graines.
Je décide de changer de perle et de placer la grise. Enfin, le premier gardon se laisse leurrer par cette perle. Cette fois-ci, je tiens peut-être la bonne perle, je poursuis ma coulée, mais je ne prends plus rien. Au bout de 5 coulées, je change de perle et j’en place une de couleur verte pour cette partie de pêche assez claire. Cela fait déjà 45 minutes que je pêche.
C’est parti pour une partie de pêche avec la perle verte
À chaque coulée, un beau gardon se laisse prendre, suivi d’un deuxième, puis d’un troisième, et d’un quatrième. Waouh, c’est super ! À chaque deux coulées, je capture un gardon, mais j’en rate aussi beaucoup. Je vérifie mon hameçon, mais celui-ci ne pique plus, je dois donc l’aiguiser. Cela améliore nettement ma cadence.
À midi, j’en suis déjà à 125 poissons, l’objectif des 100 est atteint. C’est déjà une première étape. Il me reste encore 5 heures de pêche pendant lesquelles je vais continuer à prendre du poisson afin d’arriver à un total de 223 et de battre un nouveau record. Je ne sais pas si vous pouvez imaginer prendre un poisson toutes les 3 minutes en tenant compte du temps de recherche.
La conclusion
En conclusion de cette sortie de pêche, malgré les difficultés à trouver la bonne plombée et la bonne perle. Je me suis attaché à rester fidèle à ma technique et à y croire. Le plus dur est de savoir si le poisson est présent ou non sur la zone. Mais une fois que l’on commence à ressentir les chocs, on peut être rassuré, il suffit de peaufiner et de comprendre ce qui se passe dans l’eau. Je suis complètement heureux, car je viens de battre un nouveau record en 10 heures de pêche avec 223 poissons. C’est vraiment une totale réussite.
Rejoignez-moi vite sur youtube pour visualiser toutes mes bourriches, sans oublier ma chaîne de blogging et Canalblog si vous voulez être tenu au courant en temps réel de mes articles récents. Mais surtout, inscrivez-vous sur ce site pour en savoir davantage sur cette pêche à la perle. Vous pouvez aussi poster votre sortie de pêche.