La pêche à la perle avec mon bateau Frazer

Préparatifs et Décisions pour une Pêche Réussie au Gardon

Après plusieurs jours d’observations du courant qui reste dans la moyenne du raisonnable, je me tâte pour retourner pêcher encore une fois cette semaine. Mais cette pêche à la perle se fera avec mon bateau Frazer. Cela me donnera une nouvelle expérience de la pêche à la perle

Il faut dire que parfois, j’ai l’impression d’être un sniper à la recherche de la fenêtre de tir occasionnelle pour aller pêcher le gardon. En effet, comme je l’explique bien souvent, il ne faut pas simplement sortir ses affaires de pêche et se rendre au bord de l’eau. Cela demande un minimum de préparation, d’autant plus que cette fois j’embarque mon bateau de pêche gonflable Frazer avec moi. Mon objectif est clair : je veux pouvoir pêcher dans le courant avec une petite canne.

C’est donc ce jeudi que je décide de tout embarquer dans ma voiture pour partir en direction de Landelies, qui est mon endroit de prédilection pour l’instant. Pourquoi ce choix ? Tout simplement parce que je pense que dans le déversoir de l’abbaye, le courant doit être trop rapide. En effet, lorsque je regarde sur le site d’Infocrue, je constate que le courant à Solre-sur-Sambre est de 5 m³/s, ce qui est, à mon sens, pour pêcher dans les déversoirs, dans les limites du raisonnable.

Certains me diront : « Mais alors Phil, va pêcher ailleurs que dans les déversoirs ». C’est vrai que cela reste une option, mais comme vous le savez tous, je risque de me retrouver avec un fond plus important, chose que je n’apprécie pas du tout. J’en parle un peu dans mes anecdotes sur la pêche à la perle du gardon

Matinée de Pêche à la Perle avec la Technique du Bateau Frazer

J’arrive sur place assez tôt, d’ailleurs il fait encore noir. Je ne veux pas être stressé pour monter mon bateau Frazer pour cette partie de pêche à la perle. Mais le plus important reste sa mise à l’eau. Cela permet la facilité d’embarquer le matériel pour la pêche à la perle à bord. Cela n’est pas toujours une chose aisée, tout cela me demande un fameux travail. Mais bon, quand on aime, on ne compte pas.

Une fois que tout est en place, il ne me reste plus qu’à ramer jusqu’à la place que j’ai choisie. Cette fois, je ne serai pas très loin du bord, à peine 4 mètres. Le moment le plus compliqué est de bien me positionner. Je ne peux pas être trop loin ni trop près du bon courant. Il ne faut jamais oublier qu’il faudra pêcher avec la meilleure longueur de canne possible.

Lorsque tout cela est mis en place et que je suis bien installé, il ne me reste plus qu’à déballer mon petit matériel, sans oublier bien entendu mes fameuses perles pour la pêche du gardon. La deuxième opération est de bien sonder sa place. Cela est une étape clé si on veut prendre du poisson. Ce jour-là, je vais juste monter deux lignes. La première sera celle avec ma technique, la deuxième sera celle avec la perle flottante, vu que le courant est idéal pour cette pratique.

Les premières coulées lors de cette sortie de pêche aux gardons

Je commence donc les premières coulées. À mon grand étonnement, aucune touche ne se produit. Avant de poursuivre dans mes investigations, je veux être sûr que le poisson est présent. Il existe un moyen hyper simple pour le savoir en un rien de temps. Pour ce faire, je change de ligne et je prends celle de la perle flottante. Je remplace ma perle par un grain de chènevis. Mon objectif n’étant pas de pêcher au chènevis mais juste de vérifier la présence de poissons.

Cela ne rate pas. Au premier coup de ligne, un gardon ! Le temps de remettre un grain de chènevis et déjà je vois que mon flotteur titille dans tous les sens. Une chose est sûre, le gardon que je viens de prendre n’était pas le seul, il y a des copains avec lui.

Je rechange donc de ligne et je recommence à perler. Les coulées se suivent mais ne se ressemblent pas, car je modifie ma plombée et les perles. Je sais très bien qu’à un moment, le poisson va réagir, cela ne fait pas l’ombre d’un doute.

Enfin, le poisson finit par réagir

En effet, au bout de près de 40 minutes, je prends une première brème. Mais bon, il ne faut pas croire que l’on a trouvé la bonne plombée et encore moins la bonne perle. Au deuxième coup de ligne, ce sera un gardon qui viendra se faire prendre. Cette fois, je pense que je tiens ce qui peut fonctionner le mieux pour ce jour, car les gardons et les petites brèmes se suivent à une cadence que j’adore, qui est de +- 20 poissons par heure. Ce qui est parfait, de cette façon on n’a pas le temps de s’ennuyer, il y a du mouvement. Au fil des heures, cela continue avec la même cadence. Vers 10h30, cela diminue drastiquement, mais j’en ai déjà 83, tout cela en 4 heures de pêche.

Il faut dire que mon bateau Frazer est equipé pour la pêche à la perle

Les gardons ont-ils une horloge dans le ventre ?

Je sens que cela va être la même chanson que quelques jours auparavant, où cela était de moins. À ce sujet, j’ai bien une théorie avec ce que j’ai déjà pu observer dans le bassin de 30 m³ que nous avons à la maison. Dans ce bassin, nous avons un peu de tout comme poissons : des gardons, des brèmes, des ablettes, des koïs, et des poissons rouges.

Une chose qui est étrange, c’est que le matin, le poisson est plutôt calme, mais lorsque l’heure de la distribution des granulés arrive, le poisson commence à réaliser des allers-retours dans le bassin. Ce qui signifie bien que le poisson a une horloge dans le ventre. De plus, je les ai habitués à venir manger à un certain endroit du bassin. Dès qu’ils me voient, ils foncent comme des malades à cet endroit pour m’attendre.

Si tu aimes lire des autres articles divers sur la pêche à la perle laisse toi aller sur cette catégorie

Retour sur ma sortie de pêche à la perle avec le bateau Frazer

Pour en revenir à ma sortie de pêche, je reste persuadé que le phénomène est identique à l’endroit où je pêche. En règle générale, les anciens pêcheurs viennent le matin et donc le poisson est habitué à recevoir sa nourriture jusqu’à une certaine heure. De mon côté, ma sortie de pêche est de plus en plus calme. J’ai beau essayer tout ce que je veux, mais rien ne fonctionne. Même au chènevis, plus aucune touche et cela est vraiment grave.

Vers 14h00, un garde des eaux et forêts vient me contrôler et me demande de revenir à bord pour contrôler ma bourriche et mon permis. Non sans mal, j’essaye de revenir à bord. Après plusieurs tentatives en essayant de ne pas retirer mes poids, je ne parviens pas à revenir. J’opte donc pour l’abandon de la place pour ce contrôle. Il faut dire qu’avec mon bateau Frazer cela n’est pas facile lorsque je pêche à la perle

Lors du contrôle, qui se déroule sans incident, j’en profite pour lui poser la question concernant la réglementation des leurres artificiels durant la fermeture du carnassier. Lui, comme ses autres collègues à qui j’en ai déjà parlé, ne voit aucune objection à pratiquer la pêche à la perle. Bien évidemment, en respectant le fait que l’on ne veuille pas capturer du brochet avec cette technique.

Conclusions de cette sortie de pêche à la perle avec le bateau Frazer

Il est temps de faire le décompte et le résumé de cette sortie de pêche. Après un début un peu compliqué, je parviens tout de même à comptabiliser en 8 heures de pêche pas moins de 115 poissons, qui seront en grande partie des gardons et de plus, la plupart de belles dimensions. Ce qui me fait une moyenne respectable de 15 poissons par heure tout compris. Au meilleur moment, je suis monté à 32 poissons par heure. voila une nouvelle sortie de pêche à la perle enregistrée.

Sans attendre, rejoins-moi sur Facebook et découvre encore plus d’informations.