Alphonse pour cette pêche à la perle du 8 mars
Une journée ensoleillée à l’abbaye d’Aulne
C’est une magnifique journée ensoleillée lorsque je prends la direction de l’abbaye d’Aulne pour ma session de pêche à la perle. Je suis conscient que ce sera l’une des dernières fois cet hiver que je viens ici. Alphonse me rendra visite pour cette sortie de pêche à la perle
En effet, chaque année, le même scénario se répète inlassablement. Les poissons quittent les voies navigables pour se réfugier dans ce havre de paix. À partir de fin mars, ils retourneront vers les eaux vives.
Comme d’habitude, je suis le premier sur place. Je me positionne à la tête de la péniche qui est toujours amarrée là. Cela fait près de 2 ans que je pratique la pêche à la perle. Comme me disait un ancien pêcheur : « Le jour où tu sauras perler, tu ne pourras plus rien faire d’autre ». Ce gars avait raison.
Les copains arrivent
Vers 11h00, je suis rejoint par un premier pêcheur prénommé Claude, qui me demande s’il peut se mettre à mes côtés. Je ne peux pas lui refuser, compte tenu de son âge et des difficultés auxquelles il commence à faire face. Ce pêcheur est avant tout un adepte de la pêche aux graines. Son surnom est « L’Armurier », je vous en ai déjà parlé lors de précédentes sorties.
Il sera rapidement rejoint par son ami Laurent, un pêcheur très technique spécialisé dans la pêche aux graines, notamment les graines de froment et de chénevis Laurent, connu pour sa précision et son expertise, est un adepte de la pêche au chénevis. Cependant, il refuse d’utiliser la technique de la pêche à la perle, car il préfère laisser les poissons se nourrir naturellement des appâts traditionnels. Cette diversité de méthodes de pêche au sein du groupe montre bien que chacun a ses propres préférences et approches.
Un troisième individu se joint à nous, je pense que son prénom est David, mais je ne suis pas certain. David est un pêcheur passionné, toujours à la recherche de nouvelles techniques et astuces pour maximiser ses chances de réussite. Il aime expérimenter différents montages et types d’appâts pour attirer les poissons. Sa présence apporte une dynamique supplémentaire à notre session de pêche.
Alphonse me prodigue des conseils sur la pêche à la perle
Nous formons un groupe de 4 pêcheurs, presque collés les uns aux autres, sous le regard attentif d’Alphonse, un ancien pêcheur de la Meuse qui a rangé ses affaires pour une raison que j’ignore. Alphonse, véritable sage de la rivière, observe nos mouvements avec bienveillance et prodigue quelques conseils avisés pour améliorer nos prises. Sa présence nous rappelle l’importance de l’expérience et de la connaissance du milieu aquatique.
Tout au long de la journée, nous échangeons des anecdotes, des techniques et des conseils. Les discussions passionnées sur les différents types de perles, leur couleur, leur forme et leur efficacité, alimentent notre curiosité et notre envie d’explorer de nouvelles possibilités. Les pêcheurs expérimentés partagent généreusement leur expertise avec les novices, créant ainsi une atmosphère conviviale et enrichissante.
Mais, comme nous le dira Alphonse ce jour-là, la pêche à la perle offre des résultats plus beaux et plus nombreux. Les perles imitent parfaitement les aliments naturels des poissons, attirant ainsi leur attention et déclenchant leur instinct de prédation. Cette technique nous permet de cibler efficacement les espèces de poissons recherchées, tels que les gardons et les brèmes.
Pour ma part, je continue d’utiliser ma technique préférée avec mon indicateurs. J’ai développé une grande confiance en cette approche, en adaptant mes montages et mes réglages en fonction des conditions de pêche. Cela me permet d’optimiser mes résultats et d’obtenir des prises régulières tout au long de la journée.
Pour le moment, je n’ai pas encore beaucoup de types de perles, ce qui limite mes options de changement. Cependant, je suis curieux d’explorer de nouvelles variantes et de tester des perles de différentes tailles, couleurs et textures.
Avantage de la pêche à la perle
L’avantage de la pêche à la perle est qu’il n’est pas nécessaire de remplacer régulièrement les graines de chenevis. Les perles, une fois correctement montées, restent en place tout au long de la session de pêche, permettant ainsi une approche plus pratique et économique. Cela nous permet de nous concentrer davantage sur notre technique et notre stratégie, sans avoir à nous soucier constamment de remplacer l’esche.
Nous avons passé une journée agréable ensemble, remplie de surprises et d’échanges fructueux. Chacun a réussi à capturer une belle quantité de poissons grâce à ses techniques et ses choix d’appâts. Cette expérience nous rappelle que la pêche est avant tout une passion partagée, un moment de connexion avec la nature et une occasion d’apprendre les uns des autres.
En conclusion, aucun des autres pêcheurs n’a réussi à surpasser la technique de la pêche à la perle. Les résultats parlent d’eux-mêmes : je termine cette sortie avec 106 poissons, pesant un total de 8 kilos, pêchés en 6 heures. Ces chiffres témoignent de l’efficacité de la pêche à la perle, mais aussi de l’importance de l’expérience, de la persévérance et de l’adaptabilité dans ce merveilleux monde de la pêche.