Exceptionnelle pêche à la perle du 11 août 2015
Une escapade de pêche entre amis
Ce 11 août, Cary et moi nous sommes convenus d’aller pêcher au Trou d’Aulne, mais Cary refuse de se lever très tôt le matin pour m’accompagner. Comme je suis trop gentil, je lui propose de venir déposer dans mon garage son panier de pêche. En effet, il viendra me rejoindre à pied au Trou d’Aulne. Je ne sais pas encore comment il va s’y prendre car je serai dans un endroit très difficile d’accès.On espére connaitre une pêche exceptionnelle
Il me dit vouloir venir me rejoindre vers 9h00 du matin. De mon côté, cela fera déjà longtemps que je serai sur place.
Une matinée mouvementée avant l’aventure au Trou d’Aulne
Mon réveil sonne très tôt, d’ailleurs il me surprend car je suis en pleine phase de sommeil. J’avais pas mal de choses à préparer la veille pour cette sortie de pêche, et donc l’heure pour dormir a été assez tardive.
Une fois que mon réveil sonne, je dois vite manger un morceau de tartines tout en préparant mon casse-croute pour la journée de pêche. Puis, comme à chaque fois que je vais pêcher au Trou d’Aulne (et cela est toujours une corvée), je dois descendre mon moteur et ma batterie qui pèsent une tonne.
L’appartement que je loue dans cet immeuble ne comporte pas d’ascenseur, je dois donc réaliser 5 allers-retours pour tout descendre et tout entreposer au niveau du rez-de-chaussée pour ensuite aller chercher ma voiture dans mon garage.
Lorsqu’il est temps de tout charger, alors qu’il fait encore pleine nuit, je prends la direction de l’abbaye d’Aulne. Durant les 20 minutes de trajet qui me séparent de mon domicile, j’en profite un peu pour me remettre de cette première heure d’effort.
À la recherche du courant idéal
Arrivé sur place, je dois encore effectuer plusieurs trajets entre ma voiture et l’emplacement de ma barque, sans oublier bien entendu le panier de pêche de Cary. Lorsque tout est là, je peux enfin accrocher le moteur et le connecter à sa batterie. Il ne faut surtout pas oublier de larguer les amarres.
Puis enfin vient le moment du calme, celui où je peux respirer l’air frais du matin et découvrir la nature qui va bientôt s’ouvrir devant moi. Je vous assure que cela est vraiment une expérience à vivre.
Lorsque j’entends le bruit des chutes d’eau, je sais que je ne suis plus très loin du barrage. Je commence donc à m’intéresser de plus près au courant. Je marque d’ailleurs mon premier point d’arrêt. Mais le courant y est un peu trop faible, je vais donc remonter encore un peu plus le courant pour trouver ce que je cherche. Ce sera lors de ma deuxième halte que je trouve ce que je suis venu chercher. Le courant idéal pour pratiquer la pêche à la perle. Je dois faire attention de me positionner de telle façon que Cary ne puisse pas avoir trop de mal pour monter à bord tantôt.
Une matinée de pêche exceptionnelle au calme
Une fois cette barque bien amarré et que j’ai coupé les deux branches au-dessus de ma tête. Je peux enfin m’asseoir et profiter du calme de l’endroit une nouvelle fois.
À cet endroit, je connais parfaitement le fond, je vais donc juste utiliser mon plomb de sonde pour vérifier la hauteur de l’eau. À ma grande surprise, ce niveau n’a pas beaucoup bougé depuis la dernière fois. Je suis à +- 1m50, ce qui est très bien pour perler dans de bonnes conditions. Même si je préfère moins d’eau car cela est plus facile pour maîtriser l’agrainage.
Je commence donc par les premières coulées, comme toujours le plus près possible de ma barque, mais je m’aperçois très rapidement que cela s’avère impossible ; j’accroche beaucoup trop. Il y a surement une branche dans l’eau. N’ayant pas pris mon grappin, je me vois contraint de recommencer mes premières coulées un peu plus loin. Lors des premières coulées, je sens déjà que le poisson est présent. C’est parfait, je sais donc que cela sera soit la perle à devoir changer, ou alors la plombée, ou je devrais retirer un ou deux plombs. Je vais dans un premier temps tenter de changer de perle. Après avoir passé plusieurs perles en revue, je remarque que cela ne change pas beaucoup. Sans attendre, je vais donc retirer deux plombs en une fois. Cette fois, cela paie, car le premier gardon sort de l’eau.
Fort de cette expérience, je recommence le coup, et effectivement c’est bien cela qui leur fallait. Je prends plusieurs gardons, puis un petit calme de 15 minutes s’installe. Après ce délai, les gardons reviennent et j’en prends une bonne dizaine. Le début de la matinée sera marqué par cette routine.
Une pêche exceptionnelle de gardons s’annonce
L’arrivée de Cary
Subitement, j’entends quelqu’un parler assez fort dans le bois derrière moi, et bien entendu, c’est Cary qui vient me rejoindre. Pour le faire monter à bord, je dois réaliser quelques manœuvres assez délicates pour l’aider à monter à bord. Cary est en super forme. Il ne sait pas perler, et d’ailleurs, il préfère pêcher au chenevis. Lors de ses premiers coups de Lignes, il a beaucoup de touches, mais ne parvient pas à les capturer. Il décide donc de changer le poids de son flotteur. De mon côté, je continue à prendre du gardon avec une moyenne de 15 poissons l’heure. Cary de son côté commence aussi à en prendre, il a beaucoup plus de touches que moi, mais n’en prend que +- 5 à l’heure. Il est vrai que ce jour, le poisson est compliqué. Nous passons ensemble une belle journée.
Mais doucement, la sortie de pêche commence à tirer sur sa fin.
À la fin de la sortie de pêche, on fait un peu les comptes de ce que nous avons capturé. Cela n’est pas un concours, loin de là.
Conclusion de pêche exceptionnelle
Malgré le fait que juste devant ma barque, il y avait quelque chose qui dérangeait, j’ai réalisé une belle pêche en 12h00, puisque ce seront tout de même 147 gardons et 6 brèmes qui feront les frais de cette pêche à la perle. Ce qui en fait vraiment une pêche exceptionnelle. Cary, lui, de son côté, en comptabilise 78, ce qui n’est pas mal non plus d’ailleurs.
Si tu veux visionner mes autres bourriches sur youtube, tu y découvriras une foule de vidéos très intéressantes, notamment plusieurs qui traitent du chènevis. Mais pour être tenu en temps réel de mes derniers articles et des dernières sorties, il existe aussi mon blog blogger. Poste aussi ta sortie de pêche afin de la voir publiée.
À très bientôt.
Salut Phil,
J’ai un problème pour t’envoyer un mail,ma messagerie orange me dit que le destinataire ne reçoit pas le mail
Si je comprends bien avec un Versailles tu met 20 /25 cm de fond en moins et avec un indicateur comme tu pêche c’est le contraire alors tu mets en plus.c’est ça?.
Pour les attaches et les indicateurs nous verrons ça dans une prochaine commande,car j’ai bien envie de me faire un bon stock et de me mettre a fond a la perle.
Dis moi si tu a reçu ce mail stp.Tu as fait un super site.Chapeau!
Bonne fin de journée .
Jacques
Salut Jacques
celui que j’ai reçu vient bien de ton compte orange
Avec la versaille tu prends ton fond et tu retires +- 30 cm , et tu fais comme j’explique sur le site
D’abord tu pêches a la canne normal et le plus près possible pour commencer et de plus en plus loin jusqu a ce que tu puisses avoir des mordants avec du mystic , du chènevis ou que sais je …
Puis tu commences a perler a cette distance je dirais qu’avec la versaille c’est plus facile pour commencer
tu commences avec une première perle 3 coulées , puis une autre 3 coulées , tu passes on va dire 15 sortes de perles ….
si tu ne sens rien tu reprends ta canne normal et tu t assures que le poisson est toujours bien présent , si c’est ok
tu remets un premier plomb au dessus ….(le reste du contenu est privé)
cela ne va toujours pas un plomb en plus au dessus du deuxième , ainsi de suite
Fais gaffe si ca ne mords pas tu seras tenté de reprendre ta ligne normale , ne fais pas ca surtout insiste , tu verras a un moment cela va partir
N’oublies pas de grainer a chaque coulée en amont
Concernant l autre technique , je règle mon indicateur de façon a ce que l indicateur m’indique le fond total … (le reste du contenu est privé)
si cela ne va toujours pas filmes toi quand tu perles et poste moi la vidéo
Merci pour les compliments c’est encourageant
bonne soirée