Pêche à la perle dans la barque de Jacquy

Journée mémorable de pêche dans la barque de Jacquy

Il y a bien longtemps que je ne suis plus allé pêcher à Landelies. Je décide donc de m’y rendre ce 08 septembre 2015. Il faut que j’aille voir ce qui se passe là-bas. Cette fois, c’est Jacquy, un ami pêcheur, qui me donne l’autorisation de pêcher dans sa barque. Jacquy est une personne géniale qui pratique aussi la pêche à la perle en barque

Pas besoin de me presser comme quand je dois me rendre dans la rivière de l’Eau d’Heure à Marchienne-au-Pont. Je sais que personne ne prendra ma place dans la barque, et Jacquy, pour l’instant, est trop occupé pour y venir pêcher.

Lorsque j’arrive à Landelies, le jour commence à se lever, mais je ne perds pas une seconde pour me rendre dans la barque avec mon matériel. Avant toute chose et surtout avant de déballer mon matériel, j’observe le courant. Même si je sais que cela peut évoluer dans la journée, car souvent les barragistes remettent ou retirent des poudres, ce qui peut vraiment fortement influencer le courant.

Le sondage de la place

La toute première chose à faire une fois que j’ai monté ma ligne est de prendre le fond de manière très attentive.
Je commence donc le plus près possible de la barque.
Je me rends très vite compte que cela ne sera pas possible de pêcher aussi près.

En effet, il y a trop de gros cailloux. Si je suis vraiment obligé, je le ferai. Avec ma technique, cela ne posera aucun souci.
Je commence donc avec un embout pour commencer l’opération. Cette fois, cela me convient, mais je dois aussi aller voir plus loin, ce qui se passe, et à mon grand étonnement, le fond est +- le même. Je dois encore ajouter un embout, qui sera le maximum que je m’autorise, et c’est pareil, le fond est correct.

Je dois juste me souvenir que c’est plus profond. Si je dois pêcher aussi loin, je remettrai un morceau de nylon. Pour l’instant, on va déjà se contenter de pêcher avec un embout.

Sonder la zone de pêche dans la barque de Jacquy

Je laisse la perle qui est déjà montée pour réaliser les 5 premières coulées avec un embout, sans oublier d’agrainer. Cela est très important et doit absolument être effectué pour chaque coulée.

Après les 5 coulées, je remets un embout et j’effectue de nouveau 5 coulées, rien ne se passe non plus. Par grave, je vais ajouter mon dernier embout. Cette fois, je ressens des touches. Cela est une première indication. Mais bien entendu, je n’ai pas envie de pêcher si loin. Je change donc de perle et je refais le circuit de nouveau. C’est bien avec tous mes embouts que j’ai des touches. Bon, j’essaye avec une dernière, encore une fois le même circuit. Une nouvelle fois, cela se déroule avec le dernier embout. Cette fois, plus de doute, j’ajoute un plomb et je repasse dans la même coulée avec tous mes embouts. Cela ne traîne pas avant que le premier gardon se fasse leurrer.

Cela est bon signe, mais perler aussi loin n’est pas évident, et en plus, je sais que je vais en rater beaucoup. Mais le poisson est là-bas. Souvenez-vous, on doit chercher après le poisson. Durant mes 10 heures, je pourrais faire ce que je veux, le poisson n’est pas présent dans les bords. Je prends chaque gardon au loin, ce qui me demande une sacrée gymnastique. Je parviens quand même à garder le cap avec 10 poissons par heure. La moyenne était de 1 capture toutes les deux coulées et bien entendu, 1 raté à l’autre coulée.
Il va s’en dire que l’agrainage avec un melande de chenevis est capital a caque coullée

Conclusion de pêche dans la barque de Jacquy

En conclusion, cette sortie de pêche a été quand même assez compliquée puisque le poisson n’était pas réellement présent dans les bords. À chaque prise, j’ai dû déboîter ma ligne et ensuite me replacer dans le courant. Le résultat est à la limite du correct, puisque ce sont quand même 91 gardons qui terminent dans la bourriche et 6 brèmes qui, quant à elles, sont remises immédiatement à l’eau, toujours pour le même principe, pour ne pas écraser les gardons.

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