Médiocre pêche à la perle du 20 juin 2014
Une sortie de pêche à la perle à Landelies
En ce 20 juin 2014, ma décision est prise : je pratiquerais la pêche à la perle du gardon à Landelies.
Cet endroit évoque tant de souvenirs d’enfance et mes débuts dans cette technique. Comment oublier la première coulée, ces instants magiques ?
La pêche à la perle est devenue ma passion depuis près de 2 ans.
J’ai même créé un blog et une chaîne youtube pour partager mon expérience. À chaque sortie, je me remémore tout cela.
Pourquoi choisir la pêche à la perle pour le gardon
Entre autres, comment oublier mes premiers poissons capturés avec une Ligne traditionnelle ? Je dis souvent aux pêcheurs courageux qui utilisent cette méthode : « Quel courage vous avez ! » Leur réponse est toujours la même : « Pourquoi ? »
C’est alors l’occasion de leur parler de la pêche à la perle. En leurs expliquant qu’avec la ligne traditionnelle, il faut avoir le courage d’attendre que le poisson morde au pinkies ou à l’asticot. Une fois votre ligne dans l’eau, il ne reste plus qu’à patienter et y croire.
Quant à la pêche à la perle offre la possibilité de tester 3 techniques différentes, d’expérimenter une multitude de perles et de modifier votre plombée. C’est une pêche plus agréable et diversifiée. Toutefois, cela nécessite une réelle envie de s’investir et surtout, une passion pour le courant et la compréhension de celui-ci.
Retour sur la sortie de pêche à la perle du gardon
Revenons à notre sortie de pêche. Ce jour-là, je suis arrivé tôt le matin sur place. Après un premier coup d’œil, j’ai rapidement remarqué que les poutres du déversoir étaient bien positionnées et que le courant était du côté de ma barque. Sans perdre de temps, je suis allé chercher mon matériel dans ma voiture pour le placer dans ma barque en polyester. Ensuite, je me suis installé confortablement. Assis, j’ai observé le courant. C’était parfait, même mieux que prévu. J’ai donc déballé tout mon matériel. Il ne fallait pas oublier de prendre le fond, c’était indispensable pour vérifier le niveau de l’eau. Je connaissais la nature du fond comme ma poche.
Lorsque j’ai effectué les premières coulées, j’ai tout de suite senti que le poisson était présent. Quand cela arrive, je sais que c’est simplement une question de trouver la bonne perle ou d’ajouter ou de retirer du plomb. Mais je savais déjà que le nombre de plombs était correct. Donc, j’ai testé 7 sortes de perles. Il est important de rappeler que ce n’est pas parce que je prends du poisson avec une perle que je ne vais pas en essayer d’autres. Il faut oser voir ce que cela donne avec une autre perle. Pas besoin de faire 50 coulées avec une autre perle, 2 ou 3 suffisent.
Le courant chose importante
Une fois que j’ai trouvé le bon compromis entre cadence et perle, je garde cette perle. Les gardons étaient mordants, ce qui facilite les choses. Puis soudain, j’ai entendu un grand boom suivi de 3 autres. Je sais que je ne dois pas essayer de comprendre, ce sont les barragistes qui remettent des poutres. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le courant s’arrête aussi vite. Puis plus rien ne bouge, et bien évidemment, le poisson devient inactif avec la perle.
Ensuite, le courant devient nul, voire inexistant. Il faut encore patienter un peu, et si rien ne change, il n’y a plus qu’une chose à faire : tout replier. Dans ce cas, c’est mort, ou alors bouger la barque et se remettre dans un nouveau courant. Mais je n’en avais pas envie ce jour-là, donc j’ai clôturé ma sortie de pêche qui a duré 4 heures, avec un total de 44 gardons. C’est bien dommage, car si le courant n’avait pas bougé, j’aurais pu faire une excellente pêche. Mais bon, cela fait partie de la pêche.
Ce jour-là, aucun pêcheur n’est venu me rejoindre. N’oubliez pas de visiter mon blog et ma chaîne YouTube pour découvrir mes prochaines sorties de pêche à la perle.