Pêche du gardon en rivière : L’Eau d’Heure et ses secrets
Pêche du gardon en rivière à l’Eau d’Heure
Me voici de retour dans la rivière nommée l’Eau d’Heure à Marchienne-au-Pont. À cet endroit, il y a des gardons de la taille d’éléphants, que je dois souvent attraper avec une épuisette pour les sortir de l’eau. Je peux vous dire que c’est un vrai défi de tenir un gardon de plus de 30 cm avec un fil de 12/100 dans le courant. Ce n’est pas aussi difficile lorsque l’on en attrape qu’un ou deux, évidemment. Mais cela rend la pêche du gardon en rivière admirable.
Encore une fois, ce jour-là, j’arrive sur place dès le lever du jour. Comme tout le monde le sait, lorsque l’on sait que l’on va attraper du poisson, c’est comme la ruée vers l’or. La pêche du gardon en rivière demande de la patience et du savoir-faire.
Rencontre avec Léopold pour la pêche du gardon en rivière
Quand j’ai rencontré Léopold, l’homme qui m’a appris à fabriquer des germes aux perles en verre pour la pêche du gardon. J’ai également fait la connaissance de plusieurs de ses amis, notamment une personne extraordinaire dont j’ai oublié le prénom au fil des années. Mais cette personne était très humble. Je n’ai jamais su pourquoi il avait décidé de ne plus pêcher. Lorsqu’il me racontait les exploits qu’il avait réalisés dans la Meuse, je pouvais voir en lui un excellent pêcheur. Il avait une sacré expérience de la pêche à la perle
Cet homme était fasciné par ma technique pour perler. Il avait du mal à comprendre ma technique et ce que je pouvais obtenir de cette rivière. De temps en temps, il venait me voir pour admirer ma technique. Il me répétait sans cesse que c’était incroyable de perler de cette manière et de prendre autant de poissons. C’est ce qui rend la pêche gardon rivière unique.
Abandon d’un indicateur
C’est aussi à cette époque que j’ai abandonné un indicateur. Vous vous souvenez, j’en utilisais deux auparavant.
Mais comme toujours, je veux me moderniser et progresser. C’est comme le matériel pour la pêche à la perle
Je trouvais un peu ridicule de savoir où je devais descendre ma ligne, la seule chose qui m’importe, c’est le fond.
Donc, la première chose que je fais lorsque j’arrive sur un lieu de pêche, c’est sonder l’endroit, d’abord le plus près possible, puis un peu plus loin, et encore un peu plus loin jusqu’au maximum possible.
Je veux savoir exactement sur quel fond je pêche. Bien sûr, le fond idéal est lorsque la pente remonte en fin de descente. Le fait qu’il puisse y avoir de gros cailloux sur le chemin ne me dérange absolument pas. Car avec mon indicateur comme repère, je peux faire ce que je veux.
Pendant cette période, je ne pêchais qu’avec mes indicateurs. Personne dans la Sambre ne pêchait de cette manière, et pourtant, je suis sûr qu’auparavant, dans l’histoire, on pêchait de cette façon. Je dirais même qu’il n’y avait même pas d’indicateurs, le seul repère possible était la pointe de la canne. La pêche du gardon en rivière évolue avec le temps.
C’est aussi à cette époque que j’ai commencé à abandonner ma célèbre canne avec moulinet pour pêcher à la perle. Je vous expliquerai cela lors d’une prochaine sortie, car cela mérite aussi son histoire.
Quand je dis que je suis parti de zéro…
Retour sur la sortie de pêche
Enfin, revenons à cette sortie de pêche à la perle où j’ai finalement décidé d’acheter un compteur pour pouvoir compter mes prises. C’était ma première sortie où je comptais réellement et où j’ai réalisé ma première pesée. La pêche du gardon en rivière m’a appris la patience et la précision.
Bien entendu, tout cela était capturé avec des perles. Au fil de mes sorties de pêche, ma technique s’affinait de plus en plus, surtout dans cette rivière où c’était particulièrement compliqué, notamment avec les bassinées. Mais le pire dans tout ça, c’étaient les variations de profondeur de l’eau. Parfois, on pouvait perdre jusqu’à 25 cm de profondeur. Heureusement, avec ma technique de l’indicateur, il me suffisait de m’arrêter à 25 cm sous l’indicateur lorsque je descendais ma ligne.
Résultat de la pêche du gardon en rivière
Et le résultat était là, 95 beaux gardons sortis de l’eau en seulement 6 heures de pêche, pour un poids total de 9 kilos. Je vous laisse faire vos calculs, en sachant que les plus petits ont été remis à l’eau. Cette pêche gardon rivière a été une expérience enrichissante.
Ah, je pense que le prénom de ce pêcheur de la Meuse était Arthur, mais je n’en suis pas certain. Quoi qu’il en soit j’en parle dans les anecdotes de la pêche à la perle
Depuis lors, j’ai également créé une chaîne blogger où je partage mes expériences de pêche. La pêche du gardon en rivière est une passion que je souhaite partager avec vous.
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