Pêche record de gardons à la perle du 13 septembre 2016
Une journée épique de pêche à la perle
Nous voici le 13 septembre 2016, prêts pour une sortie de pêche à la perle dans le lieu-dit « Le Trou d’Aulne », un endroit emblématique mais complètement abandonné. Avant de partir, j’ai veillé à charger la batterie du moteur§. Mais aussi à préparer les bas de lignes pour éviter les casses. Ainsi qu’à préparer mes repas pour la journée. Dans l’espoir de réaliser une pêche record de gardons
Après une bonne nuit de sommeil, je me lève très tôt, bien avant le lever du soleil, car rejoindre « Le Trou d’Aulne » demande beaucoup de travail. La première étape est de descendre ma batterie et mon moteur depuis mon appartement situé à Charleroi. N’ayant pas d’ascenseur, je dois descendre trois étages. Une fois cette première étape terminée, je remonte deux fois les escaliers pour redescendre en deux parties le reste de mon matériel. Le matin, une partie de l’effort est déjà accomplie.
Mais cela n’est pas fini, car je dois encore chercher ma voiture dans mon garage et retourner à mon appartement pour charger le reste de mon matériel qui se trouve au rez-de-chaussée. Une fois tout chargé, je suis prêt pour ma destination, l’abbaye d’Aulne, située à environ 20 minutes en voiture.
Préparation minutieuse pour une pêche à la perle réussie
Arrivé sur place, je décharge tout et effectue plusieurs allers-retours pour transporter le matériel jusqu’à la barque. Ensuite, il faut détacher la barque, soulever les poids, fixer le moteur et enfin naviguer jusqu’à l’emplacement choisi. Je profite enfin de 30 minutes de calme dans le silence du petit matin, car le jour se lève déjà au loin.
Sur place, le choix de l’endroit est toujours un dilemme, car il y a de nombreuses possibilités. Finalement, je décide de m’installer bien avant le déversoir, car j’ai repéré un courant qui me convient. J’ancre donc solidement ma barque, bénéficiant également de la protection contre le soleil, un avantage supplémentaire.
N’étant pas très familier avec cet endroit, je commence par sonder le fond méticuleusement, ne voulant rien laisser échapper lors de cette opération. Je sonde le fond le plus loin possible, explorant toutes les coulées potentielles. Je remarque que le fond est assez régulier en termes de largeur et de ligne. Il est important de faire attention à cela, surtout dans un endroit inconnu.
Maximiser les prises pour réaliser un record de pêche
Lors des premiers lancers, ma bannière m’agace, je la trouve trop longue. Lorsqu’une chose vous agace lors de la pêche, il est important de régler le problème rapidement. Personnellement, j’aime pêcher avec des bannières les plus petites possibles, il m’arrive même de pêcher avec des bannières d’à peine 10 cm.
Une fois cet ajustement terminé, je lance ma ligne près de la barque avec seulement le scion et le porte-sillon. Avant même que ma perle atteigne le fond, un premier gardon se laisse prendre. Comme d’habitude, je le remets à l’eau et profite de l’occasion pour bien placer ma bourriche. J’en profite également pour remettre de l’ordre et mieux m’organiser.
Cette fois-ci, je suis vraiment bien installé. Le deuxième lancer, malgré le bruit que j’ai fait dans ma barque, conduit à la capture d’un deuxième gardon. Cela est assez rare, en règle générale, je dois attendre un peu plus longtemps.
Les gardons s’enchaînent les uns après les autres, mais j’en rate beaucoup aussi. J’essaie d’améliorer ma ligne en changeant mon bas de ligne, car il s’agit d’un ancien hameçon. Cependant, cela ne provoque aucun changement, je rate deux poissons sur trois malgré un rythme effréné de 15 poissons par heure.
Une perle qui fait la différence lors de la pêche à la perle
Je sais que je peux faire mieux en voyant les ratés. Je continue à chercher, j’ajoute des plombs et j’en retire, mais la situation ne s’améliore pas. Puis je décide de changer de perle et cela finit par s’améliorer, ma moyenne monte à 25 poissons par heure.
Il faut donc me rendre à l’évidence, je ne ferai pas mieux, je reste donc avec cette perle qui provoque moins de ratés. Je continue à enchaîner les gardons les uns après les autres. Je ne sais pas si vous avez déjà eu mal aux doigts à force de décrocher vos poissons, mais de mon côté, Il y a de fortes chances que ce soir je ne puisse plus sentir le bout de mes doigts. Il faut savoir s’arrêter juste le temps de manger un morceau, mais tout en continuant à agrainer, je dois surtout ne pas perdre le banc qui est en face de moi.
De plus, cette partie de pêche est agréable et pratique, car je n’ai pas à pêcher loin, ce qui me permet d’aller plus vite. Je défie n’importe quel pêcheur de chenevis dans un tel contexte de prendre plus.
La bagaille sera de mise lorsque les brèmes viendront à leur tour se laisser prendre par ma perle. Mais elles sont directement remises à l’eau.Mais je suis proche pour battre un record de 220 poissons lors de cette pêche de gardons.
La conclusion de cette pêche record de gardons
En conclusion de cette sortie de pêche à la perle, je dois dire qu’elle a été assez fatigante, mais surtout très agréable. En 10 heures de pêche, j’ai réussi à sortir de l’eau 220 poissons. Je ne sais pas si vous arrivez souvent à prendre 100 poissons, mais le jour où cela arrive, votre cœur bat très fort. Alors je ne vous dis pas lorsque vous atteignez 220 poissons. Attention, je ne parle pas de gardons de 3 cm.
Je réalise enfin un record de 220 poissons lors de cette pêche de gardons.
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