Pêche sur le plancher de Landelies avec 23 gardons de moyenne

Germes sur les perles et pêche à Landelies

Il y a quelques semaines, j’ai fait la connaissance, un peu par hasard, d’un dénommé Claude. Il m’a contacté pour me demander si je vendais un escalier à l’abbaye d’Aulne, mais je pense plutôt que c’était un prétexte pour entrer en contact avec moi.
C’est également un spécialiste dans la réalisation de germes sur les perles. Nous nous connaissons de réputation, mais nous n’avons jamais réellement parlé ensemble.
Quoi qu’il en soit, il m’a proposé de me prêter la clé de son plancher de pêche à Landelies, car malheureusement, il ne peut plus aller pêcher en raison de problèmes de santé.

C’est donc le 30 mai 2021 que je me suis décidé à essayer cette place à Landelies.

Une expérience de pêche unique et passionnante

Lorsque j’arrive le matin, le jour se lève à peine. La première chose que j’effectue est l’ouverture du plancher. Franchement, se retrouver au-dessus de l’eau de cette manière est assez impressionnant, je dois dire.

Mais bon, comme rien ne me fait peur, je vais chercher mon matériel de pêche dans ma voiture pour m’installer. Très vite, je me rends compte qu’il faut être super organisé pour éviter un quelconque accident ou perte de quelque chose. C’est totalement différent d’une barque en tous cas.

Le plus dur, je dirais, c’est de pouvoir trouver ces marques. La première étape consiste à prendre le fond de façon méticuleuse car je ne connais pas du tout cette place. Cette étude du fond me prend un peu de temps, le temps de bien mémoriser tous les obstacles sur la place. De toute façon, mon objectif n’est pas de pêcher trop loin.

Ah quelle aventure sur ce plancher de pêche à Landelies

Stratégies sur le plancher de pêche à Landelies

Comme toujours, je vais commencer le plus près possible du bord pêchable. Pour cette place, cela sera le kit de mon sillon et un embout. Mais rapidement, au bout de quelques coulées, je sens que je vais devoir pêcher un peu plus loin. En effet, je ressens que le courant n’est pas comme j’aime. Je ne vais donc pas perdre mon temps de façon inutile.

Lors des premières coulées, rien ne se passe, je sens bien que le poisson est sur place, car je passe dans leurs corps avec l’hameçon, mais il ne veut pas de la perle que je leur présente. Pourtant, c’est une perle qui a déjà fait ses preuves, mais cela n’est qu’un détail.

Je vais en essayer plusieurs afin de voir si quelque chose se déclenche. Rien de bien particulier ne se produit. Je vais donc commencer par ajouter un plomb et reprendre ma première perle.

Plus de 120 gardons en quelques heures

Bingo, cette fois après 40 minutes de recherche, je capture le premier gardon enfin… Il retourne directement à l’eau. Cette fois, je dois regarder comment je vais attacher ma bourriche, tout en faisant très attention.

Me voici prêt pour recommencer. À la deuxième coulée, voici le deuxième gardon. Ah bien évidemment, cela va se suivre à présent. gardon après gardon, ils remplissent ma bourriche. J’en suis déjà à plus de 120 lorsque je regarde mon compteur, et cela ne fait que quelques heures que je pêche.

La technique d’indicateurs qui fascine

Deux pêcheurs viennent me rendre visite car ils ne prennent pas grand-chose. Bien évidemment, la question est toujours la même ou presque, « Vous perlez avec quoi ? » Je ne veux pas être désagréable avec eux, mais même si je leur donne des perles, ce n’est pas pour autant qu’ils vont attraper du poisson. Il va vraiment falloir qu’ils s’investissent pour démarrer dans cette technique. Comme depuis le premier jour, ce qui fascine en règle générale c’est ma technique de l’indicateur.

Pendant ce temps, je continue à remplir la bourriche, mais la cadence semble peu à peu retomber. Tout cela parce que, à mon avis, le courant commence à ne plus éclairer la zone de pêche. Je tente de pêcher plus loin et en effet, le souci devait être ça, car de nouveau je reprends du poisson. À un moment, le courant ralentit très fort.

Ah, cette fois, je pense que cela sonne la fin de la récré, on vient sûrement de remettre des poutres. Je pêche encore durant une heure, mais le courant est devenu bien trop lent pour moi pour pouvoir continuer à perler. La conclusion de cette pêche sur le plancher à Landelies

Les débuts ont été un peu compliqués, surtout perché sur ce plancher où je n’osais pas bouger plus que ce qu’il ne fallait. Le score est vraiment ahurissant. En 7 h00 de pêche, je parviens à capturer 182 gardons uniquement avec les perles, ce qui nous fait quand même du 23 poissons à l’heure en moyenne. La dernière heure, je n’en ai pris que 9, pour vous donner une idée du rythme.

C’est la premiere que j’allais sur un plancher de pêche à Landelies.

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