Superbe sortie de pêche à la perle du 06 octobre 2022

Superbe sortie de pêche a la perle a l’abbaye d’aulne

En ce 6 octobre, je suis résolument déterminé à affronter les gardons et à surpasser mes exploits du 4 octobre. Ainsi, aucune séance de test n’est prévue pour cette journée. Je me concentrerai exclusivement sur la pêche à la perle, une passion que je cultive depuis plus de dix ans déjà. Le temps file à toute allure. Dans l’espoir d’une superbe sortie de pêche à la perle

Comme à mon habitude, je m’élancerai très tôt le matin. J’apprécie le calme qui règne à cette heure, me permettant de préparer mes lignes sans stress. En effet, il est difficile de pêcher efficacement une fois que le jour est levé.

Une observation me titille l’esprit, restée sans réponse jusqu’à présent : dans la Sambre, le poisson ne semble pas mordre à la perle tant que le jour n’est pas levé. En revanche, dans une rivière du nom de l’Eau d’Heure, les poissons étaient déjà actifs avant l’aube. Il est difficile de comprendre cette différence de comportement, mais elle constitue une énigme fascinante.

La préparation

Comme à chaque fois je monte mes deux lignes

La première pour perler avec une perle coulante mais suivant ma méthode et une autre perler à la perle flottante
L’année prochaine je change de canne et j’opte pour un modèle de canne ou j’ai su assembler plusieurs kits
De cette façon je pourrais également ressayer la perle plongeante avec la versaille

Au coeur de cette superbe sortie de pêche à la perle

D’ailleurs revenons à ma sortie de pêche. Comme d’habitude, je sème mon mélange de froment, de chènevis et de maïs. Les premières coulées se font près de la barque, avec seulement mon scion et porte-scion.

Malgré plusieurs essais avec différentes perles, aucune activité ne se manifeste. Je décide alors de changer mon embout et de reprendre les coulées en ajoutant un peu d’amorçage à chaque fois, modifiant également la perle toutes les trois coulées.

Des petits chocs se font sentir, indiquant la présence de poissons sur cette trajectoire. Il reste à déterminer la distance optimale, alors j’expérimente avec différents modèles de perles.

Soudain, avec la perle 3001, le premier gardon fait son apparition. Cela fait déjà 45 minutes que je pratique la pêche à la perle. On relance, quelques gardons suivent sans que je parvienne à finir une coulée.

Puis, brusquement, plus rien. Dans ce cas, je remets un embout tout en conservant la même perle. La pêche reprend, et je réussis à attraper une vingtaine de gardons en à peine 35 minutes.

Encore une fois, tout s’arrête. C’est déconcertant de se demander ce qui peut se passer dans l’eau. J’ajoute mon dernier élément, et de nouveau, j’en attrape une bonne dizaine. Au bout du 14e poisson, plus rien.

En retirant deux embouts, les prises reprennent. Tout au long de ma sortie de pêche à la perle, j’ai alterné entre des distances plus longues et plus courtes, signe que les poissons ne restent pas en place et commencent à se déplacer vers des eaux plus profondes. Comme chaque année, le mystère de leur comportement persiste.

Le résumé

Au terme de mes 9 heures de pêche, le bilan s’avère plus que satisfaisant avec un total de 138 poissons, dont 134 gardons. Une sortie à la perle couronnée de succès.

Il est important de souligner que la pêche en profondeur devient de plus en plus compliquée en raison de la présence envahissante des gobies. Ces petites créatures posent un défi certain, et il semble que même les silures ne dédaignent pas s’en délecter. Souhaitons-leur un bon appétit.

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