Une partie de pêche à la perle au Trou d’aulne
Une partie de pêche inoubliable au Trou d’Aulne
Ce 11 juillet, je suis décidé à retourner pêcher au lieu-dit « Le Trou d’Aulne ». Pourquoi ai-je choisi cet endroit ? La réponse est simple : il y a actuellement un manque d’eau crucial, et le seul endroit où il y a encore du courant est là. Vous vous demandez sûrement comment cela est possible ? Tout simplement parce que les poutres du déversoir sont tellement usées que l’eau commence à passer entre elles, ce qui, évidemment, me convient parfaitement. En effet, pour une partie de pêche à la perle au Trou d’Aulne, le courant est indispensable là où les poissons sont habitués à en avoir.
D’ailleurs, vous en ferez l’expérience : lorsque le courant s’arrête, les touches s’arrêtent. Mais pour me rendre à cet endroit, cela demande beaucoup de préparatifs. Comme je vous l’ai déjà expliqué lors des sorties précédentes, cela implique de descendre le moteur et la batterie de mon appartement sans ascenseur, puis de tout préparer au niveau de la barque et d’effectuer le voyage jusqu’au Trou d’Aulne. Enfin, je dois réussir à me positionner correctement.
Plongeon dans l’action de pêche
Parlons plutôt de la séance de pêche, car c’est beaucoup plus intéressant que tous ces préparatifs. Ce que j’adore lorsque je pars tôt le matin, c’est le calme lorsque je remonte la Sambre. C’est vraiment un moment magique et captivant. Arrivé sur place, c’est toujours un peu la surprise avec ce courant. Mais en fonction de sa force, j’ai ma sélection d’emplacements.
Lorsque j’arrive près du barrage, je remarque immédiatement que le courant est quasiment inexistant. Une fois dépassée la pointe de l’île, je dois continuer à ramer, car l’arrière de la barque risque de frotter contre les cailloux.
En observant les différents planchers abandonnés le long des berges, je me dis qu’il devait y avoir une activité de pêche il y a de nombreuses années. C’est d’ailleurs grâce à l’un de ces vieux planchers que je repère un premier endroit où je m’arrête pour vérifier la force du courant. Si celui-ci est trop fort, je descends ma barque de 10 mètres et je fais une deuxième halte, et ainsi de suite, jusqu’à trouver ce que je cherche.
Mon choix se porte sur le vieux plancher
Ce jour-là, je suis resté près du plancher abandonné. Sachant qu’il va faire chaud et que je serai en plein milieu de l’eau sans aucune ombre, je déballe mon parasol pour me protéger du soleil. Je peux déjà voir les poissons qui travaillent en surface, ce qui est un très bon signe pour une excellente journée.
Après le parasol, je m’attaque au montage de ma ligne, mais avant cela, je sors l’épuisette. Je sais très bien qu’à cet endroit, les grosses brèmes ne sont pas rares. Le fond varie d’environ 1 mètre à cet endroit, ce que j’adore. Mais ce qui est également intéressant, ce sont les nombreux cailloux qui se trouvent au fond. Je sais d’avance que ma technique de l’indicateur sera mise à l’épreuve, car je pourrai facilement passer entre les cailloux.
La partie de pêche au Trou d’Aulne
Une fois que tout est prêt autour de moi, un petit coup de sonde me permet de repérer les différents obstacles et surtout le fond. Ensuite, c’est parti pour une première coulée. Je remarque rapidement que je vais devoir ajouter au moins un plomb. Ma ligne ne se place pas encore comme je le souhaite malgré ce plomb, donc je décide d’en ajouter un autre.
Je commence à pêcher, mais une chose me dérange : ma bannière est trop grande. Je décide également de la réduire. Maintenant, je suis prêt. Je commence à amorcer. Pour rappel, les poissons de cet endroit voient rarement du chenevis. Après quelques coulées et juste au moment où j’allais changer de perle, un premier gardon, suivi de près par un deuxième. J’en prends une dizaine en un rien de temps, puis c’est le tour d’une brème. Par curiosité, je change de perle plusieurs fois. Mais je constate que cela n’a pas vraiment d’effet, les poissons mordent un peu à tout.
Mon deuxième grand test
Je poursuis donc ma sortie de pêche en réalisant un deuxième grand test : cette fois, je retire progressivement les plombs les uns après les autres. L’objectif est de déterminer si les plombs ont une réelle importance puisque les prises sont bonnes. Après avoir retiré déjà le troisième plomb, les touches s’arrêtent. Je remets donc deux plombs et les prises recommencent. C’est bien la preuve que la plombée a son importance. Par précaution, je répète l’opération et le même résultat se produit. C’est quand même incroyable.
Après tous ces tests, je continue ma sortie de pêche dans le calme. Mais comme à chaque fois, il y a des moments où le poisson semble ne plus être présent. Cela peut durer parfois plus de 30 minutes, puis le poisson revient sur place. Il peut y avoir n’importe quoi qui le dérange.
La conclusion de cette partie de pêche au Trou d’Aulne
En conclusion de cette sortie de pêche. En 8 heures de pêche avec tous les essais et tests divers, je parviens à capturer quand même 114 poissons, dont 14 belles brèmes et 95 gardons. Cela me semble être un score plus qu’honorable. Lorsque vous pêchez à la perle, il faut essayer de comprendre ce qui se passe à travers différents tests. En effet c’est lorsque le poisson est mordeur qu’il faut chercher à comprendre ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas et le pourquoi du comment.
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