4ème anecdote de pêche à la perle à l’abbaye d’Aulne
Cette anecdote se passe à l’Abbaye d’Aulne
Voici donc ma ma quatrième anecdote de pêche à la perle qui se passe à l’Abbaye d’Aulne.
Je me souviens avoir marché un bon bout de chemin, après avoir laissé ma voiture sur le bord d’une route. À cette époque, je venais en effet d’acquérir ma première voiture. Cette acquisition avait été un moment de fierté et de liberté, car elle allait changer radicalement la manière dont je pouvais vivre ma passion pour la pêche.
Sur place pour cette pêche à la perle à l’Abbaye d’Aulne, l’excitation était palpable. En effet, comme à chaque fois, j’étais le premier à arriver sur les lieux, prêt à relever le défi que cette journée de pêche promettait. L’emplacement convoité avait gagné en popularité au fil du temps, mais il était devenu beaucoup plus difficile d’accès, voire inaccessible désormais. La seule manière de s’y rendre était en barque, ce qui posait un nouveau défi à relever. À l’époque, je ne possédais pas encore de barque, mais cela ne m’a pas dissuadé.
La pêche à la perle inaccessible à l’Abbaye d’Aulne
En effet, j’ai dû marcher plus de 45 minutes pour finalement arriver à ce lieu paradisiaque, en prenant des risques énormes. Dévaler une pente abrupte, traverser les rails du chemin de fer, descendre une pente encombrée de gros cailloux, traverser une petite rivière et finalement traverser un bois dense étaient autant d’obstacles que j’ai dû surmonter pour atteindre mon objectif.
Ces efforts étaient une démonstration de mon engagement envers ma passion. À chaque pas difficile, je me rappelais pourquoi j’étais là, pourquoi je m’étais lancé dans cette aventure. L’envie de pêcher dans cet endroit spécifique, malgré les défis d’accès, était le moteur qui me poussait en avant. Je sentais mon cœur battre plus vite à mesure que j’avançais, mon anticipation grandissant à chaque pas.
Une fois arrivé à destination, le sentiment d’accomplissement était indescriptible. Le lieu paradisiaque que j’avais tant désiré était devant moi, entouré de la beauté tranquille de la nature. La rivière scintillait sous les rayons du soleil, et l’Abbaye d’Aulne se dressait fièrement à proximité. Tous les efforts pour atteindre cet endroit en valaient la peine. C’était comme si j’avais découvert un sanctuaire secret, réservé aux vrais passionnés prêts à se donner à fond pour vivre leur amour de la pêche.
Passion et persévérance pour la pêche à la perle
Ainsi, je me suis installé avec un mélange d’excitation et de satisfaction. Mes cannes, mes appâts et mon espoir étaient prêts à entrer en action. Assis là, à contempler les eaux paisibles, j’ai ressenti une connexion profonde avec la nature et une gratitude immense pour la chance d’être là. Chaque moment de marche difficile avait été un pas vers ce moment de tranquillité et d’accomplissement, et je savais que les heures à venir allaient apporter leur lot de découvertes, de défis et, espérons-le, de captures mémorables.
Le début de ma sortie de pêche s’est fait avec une série de cannes, dont mes fidèles compagnons : mes moulinets et mes cannes en fibre de verre. pêcher avec ce matériel n’était pas toujours une sinécure, mais c’était tout ce que je connaissais à l’époque. Je suis resté 20 ans sans pratiquer la pêche, et je suis revenu à cette passion en 2012. Depuis, chaque sortie a été une occasion d’apprendre et d’évoluer.
La matinée est pour la pêche à l’asticot, au ver et, de temps en temps, au froment. J’ai réussi à capturer quelques poissons, mais rien d’extraordinaire. Cependant, j’étais déterminé à tenter ma chance avec la pêche à la perle une nouvelle fois. J’avais tiré des leçons de mon expérience passée, en particulier de mon échec à Landelies. Je me suis assuré de prendre le fond correctement, une étape cruciale dans cette technique que j’avais encore beaucoup à apprendre.
Exploration dans la pêche à la perle à l’Abbaye d’Aulne
Il est important de noter que ma familiarité avec la pêche à la perle était limitée. Je ne savais pas vraiment ce que je faisais, mais j’étais prêt à apprendre et à expérimenter. Après avoir déterminé la bonne profondeur pour éviter d’accrocher le fond avec ma perle, j’ai commencé à pêcher. Chaque mouvement était guidé par la volonté d’apprendre et d’améliorer ma technique.
Soudain, alors que ma ligne était immergée, j’ai ressenti une traction inattendue. Je pensais initialement que ma ligne s’était de nouveau accrochée au fond.. Mais la surprise fut de taille lorsque j’ai vu apparaître le premier gardon de la journée attrappe avec cette technique de peche a la perle. C’était une sensation magique, un mélange d’excitation et de nervosité. J’étais si ému que j’en ai même laissé échapper une partie de mes perles dans l’eau pendant ce moment intense.
Capturer un premier gardon, symbole de persévérance
Je me souviens très clairement de la peur de perdre ce premier gardon que j’avais réussi à capturer avec une perle. Cette prise, modeste en apparence, était une victoire pour moi. Elle symbolisait le chemin parcouru depuis mes débuts, le temps que j’avais investi dans l’apprentissage et la persévérance face aux défis.
Cette sortie de pêche a été la source de cinq belles captures de gardons à la perle. Les émotions qui m’ont traversé ce jour-là ont été indescriptibles. J’étais le pêcheur le plus heureux au monde, conscient que cette journée marquait un tournant dans mon parcours de pêcheur. Sans le savoir, cette aventure était le point de départ d’une série d’apprentissages, de découvertes et de succès futurs, autant de moments précieux qui allaient façonner ma passion pour les années à venir.
Je te présente une vidéo de mes débuts après cette sortie.
Si, toi aussi, tu as connu une telle expérience, laisse moi un commentaire