Superbe pêche à la perle du 02 août 2013
Une sortie gravée dans ma mémoire
Comment pourrais-je me passer de cette rivière que j’explore à chaque sortie ? Cependant, il est dommage que le cadre soit souillé par les incivilités de nombreux pêcheurs. Bien que beaucoup de pêcheurs se plaignent, en général, ce sont les premiers pollueurs.D’autant plus que l’on y fait que c’est un endroit unique pour la pêche à la perle
Cette sortie de pêche à la perle restera à jamais gravée dans ma mémoire. La concurrence entre les pêcheurs devient de plus en plus populaire, car le nombre de places valides, où l’on peut s’installer de manière plus ou moins confortable, est limité. De mon côté, cela ne me pose pas de souci, car j’arrive toujours très tôt, avant les autres pêcheurs. Cependant, il arrive que d’autres pêcheurs soient déjà là, et bien sûr, sur la place où j’ai l’habitude de pêcher. Mais cela n’est pas grave, car je sais que ce n’est pas la place qui fait le pêcheur. Je prends donc la dernière place disponible, même si je sais que cela va être compliqué à cause des branches dans le passage.
Ma technique unique de pêche à la perle
Quoi qu’il en soit, je commence par monter ma canne et ma ligne.
À la première coulée, sans même avoir agrainé un premier beau gardon ce qui me semble être un hasard.
Je dois m’aider de l’épuisette.
Je le décroche et je relance ma ligne en lançant cette fois quelques graines. Sans que ma ligne arrive au bout de la coulée, un deuxième gardon, puis un troisième, et ainsi de suite. Dans de telles circonstances, c’est compliqué de faire mieux. Je ne vois donc pas la nécessité de changer de perle afin de savoir si cela ira mieux. Je sais déjà que pour l’endroit, cela ne servira à rien. D’autant plus que je dois utiliser l’épuisette à chaque fois.
Comme toujours, au bout d’une dizaine de gardons, les autres pêcheurs qui utilisent des asticots viennent me trouver et me demandent avec quoi je pêche.
L’étonnement est souvent au rendez-vous. Mais il y a encore plus d’étonnement dans ma façon de pratiquer la pêche à la perle. Pour rappel, je ne réalise pas cette technique avec un flotteur versaille surplombé, mais bien avec un indicateurs. Nombreux sont ceux qui ont essayé, mais peu de personnes savent utiliser cette technique, ce qui donne un effet unique pour cette pêche à la perle.
Eviter trop de changement
Il est vrai qu’il faut rester attentif à chaque seconde. Comme je dis souvent, cela est vraiment une action-réaction. Votre ligne et vous-même ne font plus qu’une seule personne. Lorsque ça mord avec cette cadence, il ne faut pas non plus essayer de modifier la plombée. Il faut dire que ce jour-là, le courant était assez stable avec très peu de bassinées. Il est rare et je dirais même que c’est l’une des premières fois depuis que je pêche à cet endroit que les gardons restent actifs toute la journée.
Je suis pourtant le premier à changer de perle lorsque ça mord afin de savoir si cela ira mieux ou même changer de plombée. Mais lorsque tout va bien ou même très bien, on ne cherche pas. En fait, ce n’est pas vraiment lorsque ça ne mord pas que l’on essaie des autres perles, mais bien quand ça mord afin de déterminer celle qui fonctionnera mieux que la précédente. Si il y a du poisson sur la place que tu mettes n’importe quelle perle, tu vas au minimum sentir que le poisson est là, car il viendra cogner ta ligne ou prendre tes pommes pour tes perles, ce qui te donne donc des signaux. Ensuite, il faut chercher où se situe le poisson.
Conclusions de cette sortie unique de pêche à la perle
La conclusion de cette sortie de pêche est vraiment miraculeuse car j’ai pu, grâce à ma technique, sortir 172 gardons de l’eau en 7 heures pour un poids de 13,5 kilos à la grosse louche. Pour rappel, je n’aime pas laisser les poissons trop longtemps hors de l’eau. Depuis peu, j’utilise deux bourriches, une pour les plus petits et l’autre pour le beau poisson. Cela restera l’une de mes plus agréables sorties de pêche à la perle.
Pour ce qui est des autres pêcheurs, ils ne prendront que des petits gardons avec une bonne quantité d’amorce lancée depuis leurs seaux. Bien que je leur explique qu’ils peuvent pêcher au chenevis et lancer des graines au minimum, ils refusent obstinément de se détourner des asticots, ce qui entraîne inévitablement l’abandon de la ligne dans le courant après un certain temps. Honnêtement, je peux les comprendre. Même si à la perle, ce n’est pas tous les jours le grand carnaval, tu as un plan. Tu sais que tu dois essayer des perles, des plombées, etc. Cela te donne quand même plus envie de ten
ir ta canne en main.
Il va s’en dire que la technique de la pêche à la perle est redoutable et peut se pratiquer partout, mais attention, pas n’importe comment. Fais un petit tour sur ma chaine youtube.