Une belle pêche de gardon dans le déversoir de Landelies
Sortie de pêche à la perle de gardons a Landelies
Me revoici plongé dans une nouvelle aventure de pêche à la perle de gardons a Landelies en ce mois d’août. Cela fait déjà plusieurs jours que je surveille le courant au niveau de la Sambre, plus particulièrement à Landelies.
C’est bien à cet endroit que je compte aller effectuer ma prochaine sortie de pêche. En effet, je ne veux pas toujours aller au même endroit pour éviter que cela ne devienne trop facile. Dans la pêche à la perle, j’aime apprendre et découvrir de nouveaux obstacles. Je pense que cela reste un moyen très simple d’apprendre, comme on dit, le sens de l’eau.
À Landelies, j’ai le choix de quelques places clés, mais bien entendu, pour espérer avoir une des places que je convoite, je dois me lever tôt. Car bien entendu, la place ira à celui qui se lève tôt. C’est bien pour cela que c’est plus avantageux que de pouvoir posséder une barque de pêche.
C’est donc bien décidé, j’irai pêcher à Landelies. Le matin, après un réveil assez difficile, je prépare mon sac de nourriture. Je ne dois pas prendre de moteur ou de batterie, ce qui est déjà un sacré encombrement en moins.
Choix stratégique pour une session de pêche à Landelies
Une fois que tout est dans la voiture, je prends la direction de Landelies. Comme prévu, j’arrive très tôt et il fait encore noir. Personne n’est encore présent, je sais que d’une minute à l’autre, les premiers pêcheurs vont arriver.
La première étape est la rive opposée au petit bois. De ce côté, j’ai 3 places que j’apprécie. La première est celle juste après la barque de Claude. Mais je sais aussi que je dois pêcher loin pour avoir le courant. La deuxième est celle juste avant la barque de Claude. Mais de ce côté le courant est en oblique, donc assez compliqué aussi. Les deux autres places sont un peu plus loin. Mais après quelques coups d’œil, je vois bien que le vrai courant est plutôt concentré de l’autre côté de la rive. Je remonte donc dans ma voiture pour y aller jeter un œil.
Ah, cette fois cela me semble bien plus correct, mais je dois m’écarter du déversoir, car le courant est assez vif. Je décide donc de me positionner dans une barque où je possède l’autorisation pour y pêcher.
Déballage du matériel et observation attentive à Landelies
La première étape est bien entendu de déballer le matériel. La seconde est de bien observer ce qui se passe, lorsque je remarque que le courant le plus régulier se situe à 4 mètres, je ne vais pas commencer à pêcher le plus près possible de la barque. De toute façon, je sais très bien que cela n’est pas possible avec tous les cailloux qu’il y a dans les bords, quoi qu’avec ma technique de l’indicateurs, cela n’est pas un gros problème en soi.
Bien entendu, à présent, je dois prendre la mesure du fond, car pour la pêche à la perle, cela est vraiment très important. Mais j’ai de la chance, le fond est plutôt régulier et fait plus ou moins 2.5 mètres. Je n’aime pas autant de fond, je préfère de loin un fond de moins de 2 mètres.
Premières coulées à Landelies pour la pêche des gardons
Les premières coulées ne donnent rien, je décide donc de grainer plus loin afin que les graines puissent mieux arriver dans ma ligne. Après une quinzaine de minutes, je sens les premières attaques, suivies des premières ratées.
Lorsque cela arrive, on sait déjà que le poisson est bien dans cette zone et que l’agrainage est bien effectué. À présent, il va falloir trouver ce dont ils ont besoin. Je commence toujours par la plombée, soit je retire ou je remets des plombs, dans ce cas de figure, je préfère commencer par ajouter des plombs. C’est incroyable car les touches s’accélèrent. À partir de ce moment, cela doit être un problème avec la perle.
Comme toujours, il faut en essayer plusieurs avant de tomber sur la perle du jour, comme on dit, la pêche à la perle demande de la patience et de la persévérance.
Il me faut attendre une grosse demi-heure avant que le premier gardon puisse rejoindre ma barque. Comme vous le savez, ce premier compagnon retourne directement à l’eau, et j’en profite pour placer la bourriche dans l’eau.
Gardons aléatoires et quête de la perle parfaite
Les gardons se suivent, mais je dirais de façon assez aléatoire. C’est le moment de tester d’autres perles et de varier un peu la plombée pour voir si cela va changer quelque chose.
La première étape, c’est de regarder quelle perle parmi une certaine panoplie fonctionne le mieux. Ensuite, il faudra voir ce que cela donne en ajoutant encore et encore des plombs. Le but est d’ajouter des plombs jusqu’à ce que cela ne morde plus, ou nettement moins, et ensuite faire la même chose dans l’autre sens.
Il est bien évident que si vous pêchez toujours au même endroit, vous n’en serez pas confronté à ce souci.
Ma partie de pêche elle-même reste bloquée à une moyenne de 10 poissons par heure, malgré tout ce que je fais pour tenter d’améliorer cela.
En fin de journée, mon total sera de 97 gardons pour 10 heures de pêche, ce qui me fait quand même 1 poisson toutes les 6 minutes en moyenne. Bien entendu, durant mes 10 heures de pêche, je prends tout en compte, que cela soit de la préparation à la recherche du poisson, etc.
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