Chouette sortie de pêche à la perle du 22 avril 2019
Une nouvelle aventure de pêche à l’Abbaye d’Aulne
Je compte profiter du 22 avril 2019 pour me rendre à l’Abbaye d’Aulne. Cela fait un bon moment que je peux bénéficier d’une autre place que celle devant la plaine de jeux. Cette place devant la plaine de jeu m’a permis de réaliser de superbes pêches. Mais en même temps, pour trouver un fond valable, je devais beaucoup avancer ma barque. Faudra bien entendu ajuster le nombre de plombs pour cette sortie de pêche à la perle
Quoi qu’il en soit, cette fois, je suis tout près de Gérard, mais malheureusement, cette place ne me convient pas trop non plus. Devant la barque, il y a un obstacle que je ne parviens pas à bouger.
Je vais donc une nouvelle fois aller pêcher au lieu-dit la Prairie des Vaches, qui se situe un peu plus haut. Le trajet est très court, mais le fond y est très régulier et moins profond, ce qui est parfait pour moi.
Le seul gros inconvénient, c’est le vent. Dès que le vent commence à souffler, on est vraiment embêté car tout est dégagé autour de cette place.
Arrimer ma barque face au vent
J’arrive donc, comme toujours, très tôt le matin pour essayer de profiter pleinement du calme du matin et surtout du peu de vent. La première chose que je dois faire est bien entendu d’amener ma barque jusqu’à cet endroit. Pour ce faire, pas besoin de rame, une simple planche en bois suffit largement.
Par contre, lorsque j’arrive sur place, je dois réaliser toutes sortes de manœuvres pour bien atteler ma barque pour le vent. Quand on est tout seul, cela n’est pas du tout évident, il faudrait être bien à 4 pour tout tenir.
Lorsque cela est enfin stabilisé, je dois bien penser à protéger mon petit matériel de l’éventuel soleil et aussi ma nourriture qui se trouve dans le frigobox.
Ma technique pour la pêche à la perle
La première chose que je monte est comme toujours l’épuisette. La bourriche, quant à elle, ne sera mise à l’eau qu’à partir du deuxième poisson.
Je dois choisir la ligne appropriée pour l’endroit, cette fois je sais que je dois choisir une ligne de 2.5 m.
Comme je connais aussi cette place très bien, je n’ai qu’un coup de sonde à réaliser pour connaître le fond.
Sur cette place, je sais que le fond est régulier, je ne vais donc pas y passer la matinée. La perle qui est montée est la noire à facette avec un germe blanc et rouge, une perle un peu partout.
Les premiers coups de ligne se font très près de la barque avec juste un scion et le porte-sillon. J’attire l’attention sur le fait qu’il ne faut pas oublier d’agrainer relativement loin. Lors des premières coulées, rien ne produit, je vais donc ajouter un embout et réaliser quelques coulées, rien non plus.
Il ne faut pas abandonner
Je continue, j’ajoute un embout, et ensuite une nouvelle fois encore. Je me retrouve en plein milieu de la Sambre, bien entendu, à une telle distance, plus question d’éprer, c’est juste pour voir si le poisson est présent. Cela ne donne rien, je teste ensuite avec le même schéma les perles bleues, noires, et grises, rien ne semble fonctionner.
Cela s’annonce déjà mal pour cette sortie de pêche. Au bout d’une heure, je n’ai encore rien senti, je sais déjà que beaucoup d’entre vous auraient déjà abandonné, mais de mon côté, je ne lâche pas l’affaire.
L’importance des plombs dans la pêche à la perle
Cette fois, je regarde attentivement ma ligne. Houlala, je m’en veux terriblement, mes plombs ont bougé et j’en ai perdu 2. Je regarde un peu, mais c’est logique, ce sont des plombs mous.
Mince, cela s’explique pourquoi rien ne fonctionne. Bon, je recommence en remettant tout en ordre au niveau de ma ligne.
En attendant, j’ai perdu 1 h00 avec tout ce bazar. Au bout de l’hameçon se trouve cette une perle de couleur chocolat avec deux germes, un blanc et un rouge. Cela ne se fait pas attendre, après la première coulée, enfin un gardon montre le bout de son nez, suivi d’un deuxième, puis de plusieurs autres.
Le vent souffle de plus en plus fort
Bien entendu, à chaque prise, il faut le temps que la ligne se mette correctement. J’en rate beaucoup. Mais le vent commence déjà à souffler, et la manipulation de la ligne devient de plus en plus difficile.
Pour éviter d’en rater trop, j’essaie d’ajouter des plombs et de diminuer ma bannière au minimum, mais cela ne change pas la donne.
Les gardons sont bien là, et j’en attrape de façon régulière. Si le vent n’était pas présent, j’en aurais bien plus.
Pour l’instant, j’ai réussi à rattraper un peu le retard, je suis à 17 poissons à l’heure, mais le vent souffle toujours de plus en plus fort.
Après 5 heures de pêche, je capitule.
Conclusion de ces plombs pour cette pêche à la perle
Malgré ce problème de plombs, je réalise une bourriche de 85 poissons. Il y a 79 gardons et 6 brèmes, en 6 heures de pêche. Vu mon manque de clarté pour les plombs et les conditions météo, je trouve cela pas mal du tout. Il faudra juste que je fasse bien plus attention la prochaine fois. Surtout a cette histoire de plombs manquant durant mes prochaines sorties de pêche à la perle
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