duo de pêche à la perle du 05 août 2014
Une sortie de pêche téméraire
Ce 24 mars, Popol m’appelle le matin pour me proposer une sortie de pêche à la perle a Landelies. Mais après vérification, je lui fais comprendre que cela sera compliqué avec le courant, d’après les informations sur les crues. Le courant est trop fort pour pouvoir pêcher dans le déversoir.
Mais Léopold est têtu et souhaite quand même essayer dans sa barque. Rendez-vous est donc chez lui, c’est de là que nous partirons vers Landelies.
>Une fois tout chargé dans sa voiture, direction Landelies.
Arrivés sur place, Léopold reste sans voix, mais il persiste dans son idée de vouloir essayer dans sa barque. De mon côté, je ne déballe rien et je le laisse faire. Au bout de 30 minutes, il doit enfin admettre que j’ai raison.
Ajuster notre positionnement pour une pêche optimale
Mais une option s’offre à nous et sur ce coup, il me fait confiance. Je lui propose donc de détacher la barque et de la déplacer de quelques centaines de mètres. Apparemment, il connaît bien le coin et sait comment positionner la barque. Voyant qu’il est dans son élément, je le laisse faire.
Nous décidons d’un commun accord de mettre seulement une bourriche à l’eau. Comme vous le savez avec Popol, la journée de pêche commence toujours dans l’après-midi.
Mais comme à chaque fois, je suis un peu privé de liberté, car hors de question de pêcher n’importe comment pour moi, notamment de pêcher plus loin si je ne vois rien à proximité de la barque. Cela me pose un sérieux handicap avec ma technique. Mais Popol a eu le coup d’œil et nous sommes bien situés au niveau du courant, il est presque parfait. Comme quoi, bouger de place peut faire une différence.
La première étape, bien évidemment, est toujours la même : sonder l’endroit. On doit connaître le fond. Popol va utiliser sa technique de sa versaille surplombée, tandis que de mon côté, j’utilise mon indicateur. Je trouve qu’avec ma technique, je maîtrise beaucoup mieux la ligne, en plus je sais exactement où se situe ma perle par rapport au fond.
Les premières coulées de cette sortie de pêche à la perle
Nous commençons tous les deux nos coulées. Popol en rate déjà plusieurs, et de mon côté, je les sens aussi. C’est une bonne indication, signe que le poisson est présent. Popol décide de changer de perle, tandis que de mon côté, je change de perle et j’ajoute 2 plombs en une fois. Ma stratégie s’avère payante, puisque je prends déjà le premier gardon. Popol, lui, est toujours confronté au même problème, il n’arrive pas à le prendre. Finalement, il ajoute un plomb et réussit à attraper son premier gardon. De mon côté, j’en suis déjà à 5.
Maintenant que tout est réglé, nos prises se maintiennent à un niveau similaire durant les 3 premières heures. Puis subitement, pendant près de 45 minutes, les gardons s’enchaînent à un rythme effréné. Pour quelle raison, je l’ignore. Du côté de Popol, cela reste stable, mais nous devons déjà penser à ranger notre matériel de pêche, car Popol préfère rentrer avant la nuit.
En conclusion de cette sortie de pêche à la perle
En conclusion de cette sortie de pêche, Popol ne voulait pas me croire concernant la vitesse du courant. Nous avons donc dû changer l’emplacement de la barque pour pouvoir pêcher du poisson. Nos compteurs respectifs affichent 95 gardons de mon côté et 68 pour Popol. Mais il est vrai qu’il devait s’occuper de sa ligne pour les carnassiers, ce qui demande à chaque fois une partie de son temps. Notre session de pêche a duré 5 heures.
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