Magnifique pêche a la perle du 25 juillet 2013
Un défi face à la propreté et au manque de respect
Le lendemain, j’irai pêcher dans la rivière de l’Eau d’Heure à Marchienne-au-Pont. J’attends avec impatience ce moment. Malheureusement, l’endroit n’est pas idéal car la rivière est très sale. De nombreuses personnes, y compris des pêcheurs, la considèrent comme une décharge. Le manque de respect et de gratitude est choquant. On trouve de tout par terre : des sacs d’amorce vides, des canettes, des morceaux de cannes, un véritable dépotoir qui attire les rats.Mais cela reste un bon endroit pour la pêche à la perle du gardon
Quoi qu’il en soit, je serai là demain. Les gros gardons sont devenus prisés, ce qui rend les emplacements assez chers. Je dois donc arriver de plus en plus tôt. En général, le gardon ne mord que pendant quelques heures, ensuite plus rien.
Malgré mes efforts pour amorcer à chaque coulée afin de maintenir le poisson sur place, cela ne suffit malheureusement pas. Le pire, c’est que tout se passe d’un coup. Dans cette rivière, la présence de bassinées rend la pêche difficile. Parfois, le niveau de l’eau baisse de 30 cm avec un fort courant. Pendant ce laps de temps, il est impossible de pêcher, il faut donc tenir compte de cette période et ajuster ses attentes en conséquence.
Stratégie, patience et succès dans la rivière
En ce qui concerne ma sortie de pêche, dès mon arrivée très tôt le matin, je me dépêche de déposer mon matériel au bord de l’eau pour indiquer que la place est occupée. En attendant, je reste dans ma voiture jusqu’à l’aube.
Une fois possible, je monte ma canne pour pêcher à cet endroit spécifique. Une longue canne est nécessaire pour atteindre l’autre rive, inaccessible mais avec le courant idéal.
À force d’y pêcher, je connais les ficelles. À peine ma canne montée, deux pêcheurs, suivis de deux autres, débarquent. Je connais les premiers. Je sais que ça va être agité abec leurs boules d’amorces. Le poisson est plus actif le matin, il faut donc perler de manière spécifique. Dans cette rivière, seuls les gros gardons se laissent prendre à la perle. Si vous préférez les plus petits, optez pour le chenevis ou l’asticot.
Comme je l’avais prévu, peu de temps après leur arrivée, ces 4 pêcheurs commencent à bombarder le secteur. Je fais preuve de patience… Et lorsque le calme revient et que je continue d’agrainer, boum, le premier gros gardon mord. Le poisson est là. Je dois admettre que dans cette rivière, ça peut être tout ou rien. De mon côté, je ne peux pas me plaindre, j’ai toujours réussi à attraper du poisson jusqu’à présent.
Conclusion de cette pêche à la perle du gardon
Lors de cette journée, par exemple, j’ai réussi à capturer 39 gardons pesant au total 5 kilos en seulement 4 heures. Les autres pêcheurs, quant à eux, n’ont attrapé qu’une dizaine de poissons malgré leurs efforts. Ils tentent bien sûr de perler, mais perler ne suffit pas à obtenir des résultats. Il est essentiel de comprendre le courant et d’avoir une bonne perception de l’eau. Il faut également savoir choisir les bons plombs, car un simple plomb en plus ou en moins peut faire toute la différence, surtout dans cette rivière.
Pour ce lieu, j’ai une collection de 12 perles à tester. Si aucune d’entre elles ne fonctionne correctement, ou si elles ont peu d’effet, et si je modifie ma plombée à trois reprises, alors je sais qu’il est temps de revenir en arrière.
Étant donné la taille et le poids des gardons, j’utilise un bas de ligne de 12/100 et un corps de ligne de 14/100. Je dois également mentionner que parfois j’utilise des hameçons de taille 14. Je sais que cela peut sembler énorme pour un gardon, mais j’ai mes raisons. Croyez-moi, persévérer avec ma technique de perlage spécifique malgré la difficulté du poisson peut sembler insensé, mais cela en vaut la peine.
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