Pêche à la perle en barque au Trou d’Aulne

Le Trou d’Aulne ce 25 juillet 2014.

Chaque fois que je me rends au trou d’Aulne en barque, j’ai l’impression de partir en vacances. mais avant de profiter de l’endroit. En effet cela me demande beaucoup d’effort. Comme je vous l’ai déjà expliqué à de nombreuses reprises, je n’y reviendrai pas encore une fois. Tu dois juste savoir que pour me rendre à cet endroit magique, à partir du moment où mon réveil sonne jusqu’au premier coup de ligne, il s’est écoulé presque 4 heures.

Comme souvent en été, il n’y a de nouveau presque pas de courant en Sambre. Il faut donc aller le chercher. Le meilleur endroit que je connaisse pour cela est bien entendu au Trou d’Aulne.

Après toutes mes préparations, voilà que j’arrive sur place. Ce n’est pas bien compliqué d’arriver le premier à cet endroit, puisqu’il n’y a aucun pêcheur.

Chercher le bon courant au Trou d’Aulne en barque

Cette fois, je ne veux pas me placer trop près du déversoir, car même s’il n’y a pas beaucoup de courant dans la Sambre, dans ce bief, il y en a toujours. Il faut parfois bouger de places plusieurs fois, cela fait partie de la routine. Une fois que tout est en place, je commence mon premier coup de ligne. C’est bizarre, en règle générale, je ressens quelque chose, mais cette fois rien. Je passe plusieurs fois, mais rien ne produit. Cela fait toujours un peu bizarre lorsque cela se produit, et c’est à ce moment précis que bon nombre de personnes, faute d’attraper des poissons, arrêtent de perler pour reprendre leurs lignes classiques et tombent dans le panneau.

Vous devez toujours rester concentré sur la pêche à la perle, quoi qu’il arrive. En principe, vous devez avoir des perles en suffisance et assez de possibilités de longueurs et de plombées pour réaliser des essais.

Au bout d’une heure, enfin, le premier poisson. Je ne peux pas dire que c’est une bonne sortie, les poissons sont plutôt rares.

L’arrivée de Claude et de Robert en barque au Trou d’Aulne

Subitement, j’entends une autre barque arriver avec un moteur qui fait bien du bruit. Je me penche légèrement et que vois-je ? Claude, l’armurier, avec son compère.

Mais fichtre, que viennent-ils faire ici ? C’est la première fois que je les vois ici.

Bien entendu, lors de leur passage devant ma barque, je leur demande ce qui se passe. Tout comme ils trouvent qu’il n’y a pas beaucoup de courant ailleurs, voire pas du tout. Je dois vous dire que lorsque on ne prend pas beaucoup de poissons et que l’on est rejoints par d’autres pêcheurs, cela change la donne, surtout si eux en prennent. C’est vraiment à partir de ce moment que l’on peut dire qu’on apprend, car on va se poser des questions. Dans mon cas, cela ne sera pas trop bénéfique, car mes deux amis ne prendront à deux, durant 3 heures, que 6 poissons.

Dans un tel contexte, cela me soulage un peu de mes faibles prises. Il faut dire que, encore une fois, je m’en sors bien avec 73 poissons en 6 heures de pêche, ce qui me fait du 12 poissons par heure. Exceptionnellement, je n’ai que des gardons dans ma bourriche.

Quand la pêche ne veut pas, il faut savoir partir

Au bout de 6 heures, les touches étaient de plus en plus espacées et dans un tel contexte, cela ne sert à rien d’insister, autant revenir.

Cela me fait toujours un peu mal lorsque je dois quitter ce merveilleux endroit précipitamment ou à contrecoeur.Mais c’est comme Claude, l’armurier, me dit des fois, quand elles ne veulent pas, elles ne veulent pas.

Tu peux aussi, si tu le désires, poster ta sortie de pêche.

Pense à visiter ma chaîne youtube où tu pourras découvrir toutes mes bourriches. Mais aussi des articles divers qui parlent uniquement de la pêche à la perle. Sans oublier mon blog blogger qui est un autre site où, sans trop fouiller, tu pourras dès le premier coup voir mes derniers articles et mes dernières vidéos. Si tu as une question, n’hésite pas.