Pêche à la perle improvisée du 28 septembre

Sortie de pêche à la perle improvisée

Cette fois-ci, c’était une sortie de pêche à la perle un peu improvisée puisque c’est Léopold qui en a fait la demande. Je lui laisse donc le choix pour cette sortie de pêche à la perle.

Il embarque avec lui son ami Alphonse, un véritable légende de la pêche à la perle dans la région. Les récits sur les prises incroyables d’Alphonse ont circulé pendant des années, et j’étais impatient de partager cette expérience avec lui.

En arrivant sur place, nous avons remarqué qu’un pêcheur était déjà installé. Son matériel était impressionnant, témoignant d’un niveau d’expertise élevé. Curieux, nous avons engagé la conversation , comme a notre habitude .

La présence de ce pêcheur expérimenté ajoutait une dose d’excitation supplémentaire à notre journée. Nous savions que nous allions vivre des moments mémorables .Pas necessairement en terme de prise de poisson , mais tout simplement pour passer un bon moment

Les Souvenirs de Léopold et Alphonse

Léopold, fidèle à lui-même, était plein d’enthousiasme et d’énergie communicative. Sa passion pour la pêche à la perle était contagieuse. Alphonse se rappelait ses propres débuts avec une pointe de nostalgie.Mais aussi la pêche à la perle qui était improvisée

Ensemble, nous avons préparé notre matériel, vérifié nos lignes et ajusté nos plombées. La tension montait, et nous étions prêts à jeter nos lignes dans l’eau et à découvrir ce que cette journée nous réservait.

Ce serait une aventure unique, où nous échangerions nos connaissances, partagerions nos histoires et peut-être même créerions de nouvelles amitiés au fil de nos captures. La magie de la pêche à la perle nous enveloppait. nous étions impatients de voir ce que les eaux nous révéleraient aujourd’hui.

Chaque fois que je revois Léopold, un petit souvenir me revient en tête. C’est cette première rencontre avec lui, sans savoir à quel point il allait marquer ma vie.

Dorénavant, chaque fois qu’un pêcheur vient derrière moi et me demande à quoi je pêche, je me remémore cette scène.

La partie de pêche à la perle

Une fois le matériel déballé et assemblé, nous pouvons commencer à préparer nos lignes. Le beau-fils de Léopold est également présent, et comme ils ont l’habitude de pêcher ensemble, je les laisse côte à côte tandis que je m’installe entre eux et un autre pêcheur déjà présent. Ce dernier est un véritable amateur. Il tente de capturer des gardons en lançant sa ligne, mais ses chances de réussite sont vraiment limitées.

Ainsi de notre côté, nous prenons soin de sonder précisément notre emplacement. Nous savons tous les trois que c’est essentiel. Par chance, le courant est en notre faveur ce jour-là. C’est un courant que j’apprécie, puissant et régulier. Le fond est d’environ 3 mètres, ce qui est déjà considéré comme profond pour moi. Pour faire plaisir à Popol et à son beau-frère, je m’adapte.

Lors de nos premiers lancers, et à notre grande surprise, rien ne se produit. Une chose est sûre, nous sommes bien positionnés dans le bon courant. Léopold et son beau-fils utilisent la technique de la versaille surplombée, ce qui leur a souvent réussi par le passé. Nous gardons espoir et continuons nos efforts avec persévérance, car dans la pêche à la perle, la patience et la détermination sont essentielles.

Quant à moi, j’ai opté pour ma technique de l’indicateurs. Nous savons donc qu’il faudra ajuster notre plombée et le choix de perles. Cette routine est familière, en effectuant les changements nécessaires, nous commençons à ressentir les poissons de manière plus prononcée. Nous savons que nous nous approchons de ce qui attire les poissons aujourd’hui.

Patience et persévérance

Malgré les premiers moments de calme, nous restons confiants. Nous savons que la nature peut parfois se montrer capricieuse, mais elle réserve aussi de belles surprises. Peut-être que nos perles attireront bientôt l’attention des poissons, et nous aurons alors la satisfaction de voir nos lignes se tendre avec de belles prises.

Avant tout, nous échangeons des anecdotes, partageons nos astuces et apprécions simplement le fait d’être ensemble, passionnés par notre amour commun pour la pêche à la perle. Car au-delà du résultat final, c’est avant tout le plaisir de vivre ces moments au bord de l’eau, dans la quiétude de la nature, qui nous anime.

Je suis le premier à attraper les premiers gardons. Comme nous utilisons deux techniques totalement différentes, la seule chose que nous pouvons échanger concerne le modèle de perle. De plus, Léopold refuse de perler avec des plombs ronds, tandis que de mon côté, je refuse d’utiliser des plombs stylés.

Après un certain temps, Léopold attrape son premier gardon, suivi par son beau-fils. Nous enchaînons les gardons les uns derrière les autres. De mon côté, j’en ai capturé 87 pour un poids total de 7 kilos. Léopold en a capturé 72 et son beau-fils 61. Nous pouvons être fiers de nos résultats, comme toujours, surtout en comparaison avec les autres pêcheurs, notamment en ce qui concerne la taille des poissons.

Cela sera un succès total pour cette sortie de pêche à la perle improvisée.

D’ailleurs si tu veux découvrir les autres bourriches et des astuces, viens jeter un coup d’œil à ma chaîne youtube.