Défis, découvertes et frustrations à Landelies

Une journée de pêche prometteuse à Landelies

Le 15 juin 2023, déterminé à retourner à Landelies pour une journée de pêche, je suis confronté à une décision difficile : choisir l’emplacement idéal. Deux jours auparavant, malgré un courant prometteur en début de journée, je n’ai pas réussi à capturer autant de gardons que je l’espérais. Bien sûr, nous ne parlons pas des gobies, car ceux-là sont assez faciles à attraper avec des perles. cela mener a des frustrations à Landelies

C’est donc très tôt le matin que j’arrive à Landelies, fidèle à ma routine habituelle. Ma principale préoccupation reste le courant. À première vue, tout semble bien se passer. Le courant est régulier, comme c’est souvent le cas le matin jusqu’à 10 heures. Cette fois-ci, je suis déterminé à réussir ma pêche.

Comme d’habitude, vous commencez à connaître ma routine. Un dernier coup d’œil au courant, qui est en très bon état. Je déballe mon matériel, sachant qu’il fera très chaud aujourd’hui. Je prends soin de placer mes affaires à l’ombre, derrière les arbres. Seulement le strict nécessaire est à portée de main.

Je me donne jusqu’à 10h00 pour essayer de nouvelles approches et voir comment les choses évoluent. Je commence donc à jeter mes premières Lignes. Heureusement, dès le matin, je remarque une amélioration car j’attrape quelques beaux gardons sans trop d’effort. Il semble que les poissons soient présents aujourd’hui, je n’ai pas eu à chercher bien longtemps.

Deux départs qui provquent des frustrations Landelies

Cependant, ma joie est de courte durée. Soudainement, un premier poisson se met à filer rapidement, créant une tension intense sur l’élastique de ma Ligne. Je sais que cette situation ne joue pas en ma faveur, et en observant la direction qu’il prend, je sais que ce combat sera difficile à gagner. Quelques secondes plus tard, ma ligne revient vers moi, mais sans le bas de ligne. Une nouvelle casse.

Je décide de remettre en place un nouveau bas de ligne et de recommencer. Après avoir attrapé deux gardons, un autre départ soudain se produit, avec le même schéma que précédemment, mais encore plus puissant. Malheureusement, cela se termine également par une nouvelle casse.

Bien que je puisse continuer à attraper quelques gardons, cela ne me convainc pas complètement. En observant de plus près et grâce à la clarté de l’eau, je remarque la présence de grosses carpes, de brèmes et de chevesnes énormes. Cette découverte me réjouit, mais cela signifie que je vais quitter cet endroit de pêche vers 9h00 du matin.

Comme lors de presque chaque sortie, ma moyenne est d’environ 6 poissons par heure. Bien que ma pêche aujourd’hui ne soit pas aussi fructueuse que je l’espérais, l’observation des autres espèces présentes dans l’eau et les défis rencontrés lors de la capture des gardons ajoutent une dimension intéressante à cette expérience. La pêche est un mélange d’excitation, de déception et de fascination devant la diversité de la vie aquatique qui nous entoure.

Changement de spot de pêche

Je ne vais quand même pas rentrer chez moi à 9h00 du matin. Je décide donc de passer à mon plan B et de me rendre en barque à l’abbaye d’Aulne.

Une fois sur place avec mon matériel, je réalise que je vais devoir traverser la Sambre pour me positionner dans un courant favorable. Je commence donc par détacher les poids et les chaînes d’amarrage, puis je prends une rame pour me diriger vers ma destination. À cet endroit, la profondeur est d’environ 2 mètres.

Après avoir bien stabilisé ma barque, redéployé mon équipement et sondé les environs, je constate que tout est parfait. Je suis à l’ombre et le fond est régulier. Et pour couronner le tout, le courant est magnifique.

Je commence donc ma technique habituelle en utilisant des perles. Je fais des ajustements en changeant de perles, en modifiant le plombage et en essayant différentes longueurs de ligne. Malheureusement, rien ne semble fonctionner comme cela devrait. Je parviens à attraper seulement deux ou trois poissons par moment, mais ça ne suit pas.

J’ai l’impression que quelque chose dérange les poissons. Il est probable que ces brochets qui viennent chasser perturbent leur comportement.

Je ne comprends pas pourquoi les pêcheurs de carnassiers ne sont pas plus présents à cet endroit. Certains jours, on peut y voir de véritables monstres.

Conclusions de ces frustrations à Landelies

Enfin, après quelques heures, je dois me résigner. Il n’y a aucun intérêt à insister, cette sortie sera encore infructueuse. J’ai réussi à attraper seulement 52 poissons en 8 heures de pêche, dont 2 chevesnes, 2 ides, 4 gobies , 2 grosses brémes et le reste des gardons.

J’ai le sentiment que cela concerne tout le monde, car on ne voit aucun pêcheur, que ce soit à Landelies ou à l’abbaye d’Aulne.

Pourtant, je suis convaincu qu’il y a du poisson, mais il ne semble pas vouloir mordre.

Que faire face à cette situation ?

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