Excellente pêche à la perle du 26 septembre 2013
Une sortie de pêche à la perle mémorable
En ce matin de septembre 2014, je me prépare pour une nouvelle sortie de pêche a la perle, prêt à expérimenter ma technique dans divers endroits. J’ai choisi Landelies, entre Landelies et l’Abbaye d’Aulne.
Initialement, j’avais prévu d’utiliser ma barque pour me rendre à l’Abbaye d’Aulne, cependant, cet endroit précis m’a séduit. C’est là que j’ai rencontré Robert, un personnage incroyable que vous pourriez connaître si vous lisez cet article.
Robert était déjà installé avec sa lampe frontale, prêt à passer la nuit pour obtenir une bonne place. Comme je le dis toujours, ce n’est pas l’emplacement qui définit le pêcheur.
Malheureusement, les touristes envahissent souvent cet endroit et polluent les berges. Nous avons dû utiliser des grappins pour retirer des détritus importants, tels que des barbecues.
La distance la plus coute possible
Ainsi, il faut pêcher loin et à la perle, mais cela n’est pas facile en raison des nombreux ratés. La clé du succès dans la pêche à la perle réside dans la proximité entre votre poignet et l’hameçon.
Ce qui signifie que la canne doit être la plus courte possible. Je ne dis pas qu’il faut pêcher avec une canne d’1 mètre, mais évitons de pêcher directement à 10 mètres sans raison valable. Concernant la bannière, il est préférable qu’elle soit raisonnable et responsable, sans aller jusqu’à une bannière de 1 cm. De même, évitons de pêcher avec seulement 10 cm de fond.
Donc, pour cette sortie de pêche, je choisirai une distance d’environ 8 mètres, car pêcher plus près ne servirait à rien et risquerait d’accrocher dans les saletés. Je sais déjà que j’aurai de nombreux ratés.
Ainsi une fois mon matériel monté, je teste le fond. Il est crucial de savoir ce qui se passe sur ma place. Si cela ne me convient pas, je change d’endroit. Je ne déballe jamais complètement avant d’avoir sondé précisément le fond, du minimum au maximum pêchable, le long de la berge et sur toute la coulée. Je ne recherche pas un terrain parfaitement plat, mais un fond qui m’inspire.
Cette opération me prend généralement 15 minutes. Je dois également savoir ce que je devrais faire si je dois pêcher plus loin ou encore plus profond.
Évaluation de la situation
Une fois ce réglage effectué et que je connais ma place, je réalise toujours ma première coulée sans agrainer pour évaluer la situation. Si, par pure chance, je prends un poisson à chaque coulée ou presque, je sais d’avance que les poissons sont présents, ce qui me permettra d’ajuster ma manière d’agrainer. Ce n’est pas parce que j’ai de la chance d’avoir du poisson que je vais négliger l’agrainage, mais ma façon de procéder sera différente.
Ce jour-là, par une sorte de magie, les poissons étaient bien présents.
En conséquence, j’ai donc opté pour un agrainage plutôt doux, sans avoir à changer de perles dix fois ni à modifier considérablement ma plombée de départ. Ce qui m’a permis de vivre une sortie de pêche à la perle mémorable.
La preuve en est que ce fameux Robert est venu me demander des conseils. Pourtant, c’est un pêcheur expérimenté et bien connu dans son cercle. Le bouche-à-oreille a été rapide suite à cette sortie de pêche, et ma réputation a commencé à se forger.
En conclusion, cette session de pêche s’est soldée par la capture de 169 gardons en 8 heures, soit une moyenne de 21 poissons par heure, c’est-à-dire un poisson toutes les 3 minutes environ. Je dois dire que cela restera l’une de mes meilleures parties de pêche, toujours en utilisant ma technique de l’indicateurs, ne l’oublions pas.
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