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Sorties de pêche à la perle

Expérience unique de pêche à la perle du 23 août 2016

Une sortie de pêche à la perle au Trou d’Aulne

Nous sommes le 13 septembre 2016.
je sui prêt à vivre une expérience unique lors d’une sortie de pêche à la perle dans un lieu emblématique. Mais malheureusement abandonné appelé « Le trou d’aulne ». Les préparatifs ont été minutieux : chargement de la batterie du moteur, préparation des bas de lignes pour éviter toute casse. Sans oublier l’organisation des repas pour la journée.

Après une nuit de sommeil réparateur, nous nous levons aux premières lueurs de l’aube, bien avant le lever du soleil. Rejoindre « Le trou d’aulne » exige un effort considérable. La première étape consiste à descendre la batterie et le moteur depuis mon appartement situé à Charleroi. Sans ascenseur, je gravi les trois étages pour effectuer cette tâche. Une fois cette étape franchie, je fais deux allers-retours pour transporter le reste du matériel, lequel sera descendu en deux parties. Une partie du travail est déjà accomplie avant même que le jour ne se lève complètement.

Mais l’effort ne s’arrête pas là. Je dois également récupérer ma voiture dans le garage. Puis retourner à l’appartement pour charger le reste du matériel qui se trouve au rez-de-chaussée. Une fois tout chargé, je suis enfin prêt à prendre la route vers ma destination, l’abbaye d’Aulne, à environ 20 minutes en voiture.

Arrivés sur les lieux, je décharge avec précaution mon équipement. Il faudra que j’effectue plusieurs allers-retours pour transporter le matériel jusqu’à la barque. Ensuite, il est temps de détacher la barque, de soulever les charges, de fixer le moteur. Il est enfin temps de naviguer jusqu’à l’emplacement que j’ai soigneusement choisi. Je savoure enfin 30 minutes de calme absolu dans le silence du petit matin, tandis que le soleil commence à éclairer l’horizon.

Une expérience unique de pêche à la perle

À présent, la tâche la plus difficile est de trouver un emplacement approprié pour pratiquer la pêche à la perle. Je scrute donc le courant, recherchant un débit stable et régulier. J’expérimente plusieurs endroits, mais aucun ne me convient. Je finis par revenir à l’endroit où j’ai capturé mon tout premier gardon à la perle, c’était en 2012, que de temps écoulé depuis lors. J’ai réalisé des essais et des améliorations sur ma ligne, tout en restant fidèle à ma technique de l’indicateurs. Il est inutile de changer une équipe qui gagne. Surtout cela reste Une expérience unique de pêche à la perle

Je dois donc bien immobiliser ma barque et prendre le temps de tout préparer, en particulier le parasol pour me protéger du soleil, car n’oublions pas que nous sommes toujours en août. Tout est parfait, j’observe une fois de plus le courant qui est véritablement idéal. Être seul au monde comme je le suis pour l’instant est vraiment agréable. Les seuls sons que j’entendrai seront les chants des oiseaux et les quelques trains qui passeront à 400 mètres de moi.

Comme toujours, je dois sonder l’endroit. Je remarque que le fond est irrégulier et qu’il y a de nombreux cailloux sur le chemin, mais cela n’a pas d’importance puisque ma technique de l’indicateur me permettra de les survoler.

Les premières coulées

Le premier lancer s’effectue près de ma barque, mais rien ne se passe. Je persiste et je répète l’opération cinq fois avec la perle et le même type de coulée. Bon, j’ajoute un manchon et je fais de même. Rien ne se produit non plus. Je répète encore une fois, mais cette fois avec un manchon plus éloigné, et encore cinq lancers. Toujours rien.

Ce n’est pas grave. Le plus simple est de changer de perle et de retirer un plomb. Je refais exactement la même séquence. Encore une fois, rien ne se passe. Pour rappel, je recherche en priorité des touches ou quelque chose qui me prouvera la présence des poissons.

Bon, je retire encore un plomb et cette fois j’utilise une perle noire à facettes avec un germe blanc et rouge. Ah, cette fois-ci, ça touche, mais à deux manchons de ma barque. J’essaie plus loin tant que j’y suis, mais rien ne se produit.

Très bien, cherchons dans la zone où j’ai eu les touches. Je retire encore un plomb et je change de perle. Aussi étrange que cela puisse paraître, plus rien ne se passe.

Une histoire de plomb

Je sais déjà que c’est soit la perle, soit la plombée. Je remets ma perle précédente et cette fois-ci, je rajoute le plomb que j’avais retiré. Les touches recommencent. Ok, j’ajoute un plomb. Boom, premier gardon. Très bien, en moyenne, je prends un gardon toutes les cinq coulées, et de nouveau, les touches sont présentes. J’ajoute deux plombs d’un coup.

Ah, cette fois-ci, ça démarre. Les gardons s’enchaînent les uns après les autres, avec parfois une belle brème qui vient semer un peu de confusion sur ma zone. Mais une fois capturée, elle est rapidement remise à l’eau. Jamais je ne mettrais un gros poisson dans ma bourriche pour qu’il écrase le reste.

Je continue ma sortie de pêche avec un rythme d’environ 21 poissons par heure. N’oublions pas que la première heure a été consacrée à chercher et à comprendre ce que les poissons voulaient ce jour-là.

N’oublions pas non plus qu’il ne faut pas se fier au courant en surface, mais plutôt à celui qui agit sur le fond, même si nous ne pouvons que l’imaginer.

Conclusion de cette expérience unique de pêche

En conclusion, cette sortie de pêche au Trou d’Aulne s’est révélée une fois de plus payante. J’ai réussi à capturer un total de 202 poissons, dont 195 gardons et 9 brèmes. Cela établit ainsi un nouveau record de prises.

Mais, comme tu as pu le constater, cela demande de la patience, de la persévérance et surtout de la détermination.

N’oublie pas que si tu veux en savoir plus, une zone membre est disponible. Mais tu dois t’inscrire pour y accéder. C’est entièrement gratuit. Ma chaîne youtube est bien évidemment à ta disposition pour visionner mes vidéos. Il y aussi ma chaîne blogger et Canablog, où tu peux consulter mes derniers articles. Et n’oublie pas que tu peux également partager tes propres expériences de pêche.

Le membre Phil-le-perleur a pêché à Hourpes le 23 août 2016
dans Sambre
Conditions météorologiques Soleil
Le membre a pêché avec Perle

La durée de la séance de pêche a été de 10h00 pour un total de 204 poissons

La moyenne des captures est de 20 poissons par heure

le détail des prises

195 gardon(s)

9 bréme(s)

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4 réflexions sur “Expérience unique de pêche à la perle du 23 août 2016

  • Bonjour et merci pour vos informations.Je pêche sur la meuse et la sambre j’ai toujours utilisé des perles de 4mm.Excepté une invasion terrible de gobies je pêche spécifiquement le gardon.J’ai fabriqué des perles pendant longtemps mais juste avec de la peinture et pas comme les vôtres avec germes sortants j’ai connu une personne malheureusement décédée qui habitait la région de Charleroi qui en fabriquaient et son secret était bien gardé quoi de plus juste.Bien à vous

    • bonjour

      Ah ben je connaissais peut être cette personne

      Quel était son prénom ?

      ah oui beaucoup de pêcheurs à la perle pratique de cette manière

      Mais ils n obtiennent pas le même résultat avec ces perles dont les germes sont en relief

      Il y a encore des gardons en Meuse ?

      si cela est pour pêcher le gardon les 3 mm sont largement suffisante

      J’ai déjà pu remarquer depuis 8 ans de pêche à la perle que ce n est pas parce que la perle est grosse que l’on prends de gros poissons

      Je suis allé pêcher dans un endroit ou les gardons était en moyenne de 25 cm

      Je réalisais des bourriches incroyables avec mes perles de 3 mm , si je m’étais des 4 mm la cadence diminuait

      en Sambre cela m’arrive de pêcher avec des 2 mm voir des 2.5 mm

      Autrement pour passer commande pour l’instant

      il y a la solution via un bon de commande que je suis occupé a améliorer mais je te donne e lien de l’ancien qui est toujours disponible

  • Bonjour ce monsieur s’appelait Valmi concernant la meuse les gardons sont en fortes régression tout comme les autres poissons blancs par contre nous sommes infestés de gobies et pas moyen de les éviter.Pourtant j’ai fais une étude sur ce parasite et j’ai pu lire qu’il n’est pas doté de vessie natatoire comme le chabot donc ce poisson reste en général sur le fond mais ce qui n’est pas le cas vu qu’on le prends dans toutes les couches d’eau.De plus il est doté de dents donc considéré comme carnassier et je crois qu’il est friand des oeufs de poisson d’ou des fraies très fortement réduites.Je prends notes de toutes tes indications.Grand merci à toi.En général sur la meuse je pêche à Yvoir.

    • Bonjour

      ah non je ne le connaissais pas

      oui c’est ce que l’ont dit de partout avec la Meuse et les gardons

      En Sambre les gobies commencent aussi a débarquer aussi , dans les bards on en prends beaucoup mais ils sont bien sur le fond chez nous

      Par contre en milieu de Sambre ils n’y sont pas encore , mais cela n’est qu’une question d’année

      en effet ils ont des dents et se reproduisent apparemment plusieurs fois dans l année

      Si tu as d ‘autres questions pas de soucis

      bonne journée

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