Magnifique pêche à la perle du 19 juin 2015
La pêche à la perle et l’importance de la plombée.
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La pêche à la perle et l’importance de la plombée.
Le membre Phil le perleur
a été pêcher à Abbaye d'aulne le 19 juin 2015 dans sambre
Conditions météorologiques Soleil
Le membre a pêché avec Perle
La durée de la séance de pêche a été de 5h00 pour un total de 75 poissons
La moyenne des captures est de 15 poissons par heure
le détail des prises
72 gardon(s)
3 bréme(s)
Ce jour-là, j’ai eu l’occasion de partager une journée de pêche mémorable avec Michel, un pêcheur chevronné. Son invitation chaleureuse m’a rempli de joie, car pêcher avec lui est toujours un véritable plaisir. Michel est connu pour sa grande tranquillité dans une barque. Il est immobile, ce qui rend cette expérience de pêche encore plus agréable et relaxante.
Nous avions convenu de nous retrouver vers 10 h 00. Généralement je préfère commencer ma journée de pêche plus tôt. Cependant, l’excitation de pêcher avec Michel l’emportait sur mes habitudes matinales. Nous avons commencé notre session de pêche en restant accostés au bord de l’eau. Mais rapidement, j’ai remarqué que le courant n’était pas favorable à notre positionnement. J’ai suggéré à Michel de nous déplacer vers un autre endroit plus propice, et il m’a indiqué qu’en face, la profondeur était d’environ 50 cm de plus. Cela ne m’a pas découragé, et nous avons pris la décision de tout replier soigneusement pour éviter d’endommager notre précieux matériel. Après avoir saisi la rame, j’ai entamé la traversée avec précaution.
Une fois de l’autre côté, Michel m’a fait remarquer qu’il avait déjà pêché à cet endroit par le passé. Il m’a montré une corde attachée à l’une des branches, utilisée pour amarrer la barque. Cela m’a rappelé l’importance de la sécurité lorsque deux personnes se trouvent dans une barque. Nous avons convenu de faire attention à nos mouvements pour éviter tout accident potentiel. Connaissant les vertiges occasionnels de Michel, j’ai pris l’initiative de lui demander de rester assis pendant que je m’occupais de l’amarrage. Après avoir solidement attaché la barque à la branche, j’ai attendu que la barque retrouve son équilibre dans le courant avant de la stabiliser en laissant descendre le poids à l’arrière.
Enfin, nous étions prêts à commencer notre pêche dans ce nouvel emplacement. Je m’assis à mon tour et, à ma grande surprise, je réalisai que le courant était assez rapide de ce côté. Cependant, nous avons décidé de rester à cet endroit pour le moment, bien que l’idéal aurait été de descendre jusqu’au bois joli, un lieu réputé pour ses bonnes prises. Malgré la vitesse du courant, j’ai entrepris mes premières coulées avec enthousiasme, mais le résultat n’était pas au rendez-vous. Les gardons ne semblaient pas intéressés par mes appâts, et Michel faisait face à la même situation.
Après une heure d’essais infructueux, j’ai décidé de prendre les choses en main. J’ai commencé à ajouter des plombs à ma Ligne, en commençant par le bas.
L’idée était de doubler ma plombée pour atteindre une profondeur qui pourrait attirer les poissons. Pendant ce temps, Michel commençait à ressentir de la fatigue et décida de se reposer un moment.
J’ai poursuivi mes ajustements, ajoutant plomb après plomb tout en variant mes perles pour trouver la combinaison parfaite. Après plus de 45 minutes de patience, j’ai enfin ressenti les premiers toc-toc le long de ma ligne. Je savais alors que j’avais trouvé la bonne configuration de plombée et la perle idéale. Un gardon a finalement mordu à l’hameçon, ce qui m’a rempli de soulagement, car je craignais de rentrer bredouille ce jour-là. Les prises sont devenues plus régulières, mais j’ai décidé d’ajouter encore deux plombs supplémentaires et d’utiliser une perle bleue pour maximiser mes chances de succès.
À ce moment précis, tout s’est accéléré enfin. J’ai atteint une vitesse de croisière de 25 poissons par heure. Au bout de cinq heures de pêche, incluant les tests et les ajustements. J’ai réussi à capturer 75 poissons, dont 72 gardons et 3 brèmes qui ont nécessité l’utilisation de l’épuisette. Michel, de son côté, a réussi à en attraper une vingtaine, mais il a préféré ne pas changer sa plombée ni suivre ma stratégie. C’est dommage, car je pense qu’il aurait pu augmenter ses chances de succès.
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