Pêche à la perle dans ma barque en polyester
Nouvelle aventure dans ma barque en polyester
Nous voici de retour pour une nouvelle sortie de pêche à la perle à l’abbaye d’Aulne dans ma barque en polyester. Après les inondations de juillet de cette année, le déversoir est enfin devenu praticable. Rappelons que Liège et ses environs ont été submergés par les eaux. Depuis lors, les niveaux d’eau sont revenus à la normale, avec un courant régulier. J’ai donc décidé de me rendre à l’abbaye d’Aulne dans ma barque en polyester, qui a subi les dommages de cette crue.
Mon matériel est prêt, et j’ai organisé tout cela la veille afin de pouvoir partir rapidement de chez mon amie. Elle habite à seulement 30 minutes de cet endroit de pêche. Le 24 août 2021, je prends donc la direction de l’abbaye d’Aulne, comme à mon habitude, très tôt le matin. Je dois avouer que le trajet me semble long à chaque fois. Mais une fois sur place, quel bonheur de retrouver la Sambre.Mais surtout ma barque en polyester.
Une rencontre avec André casquette
En ce qui concerne le courant, je n’ai pas à m’inquiéter. Car je sais que les déversoirs continuent de régulariser les inondations de juillet 2021. Sans perdre un instant, j’embarque tout mon matériel et me dirige vers ma barque. Cette fois, inutile de m’éloigner de ma barque, au contraire, je vais devoir pêcher le plus près possible, à seulement 50 cm d’elle. C’est la seule option qui s’offre à moi.
Peu après mon arrivée, un autre pêcheur, André Casquette, se présente. Cela fait longtemps que je ne l’ai pas vu. De son côté, il souhaite continuer à pêcher avec sa canne à moulinet d’une longueur de 3 à 4 mètres. J’essaie de lui expliquer que c’est trop loin, mais il ne m’écoute pas.
La pêche à la perle dans ma barque en polyester
Pour ma part, je mets mon plan à exécution et j’ajoute une première perle sur le bord de ma barque. La ligne accroche légèrement, mais le poisson semble attiré par la perle. Je procède à un petit ajustement en contrôlant ma plombée, et effectivement, il me manque deux plombs que j’ajoute rapidement.
Une première coulée est realisée, et cette fois, un magnifique gardon sort fièrement de l’eau. Je le décroche et, comme d’habitude, je le remets à l’eau. Cette fois, je place ma bourriche non pas devant ma barque, mais sur le côté, afin de ne pas être gêné lors des prochaines coulées.
Je relance ma ligne, et une fois de plus, un gardon se laisse prendre. À chaque coulée, un gardon est au rendez-vous, tandis qu’André Casquette a du mal à en attraper un seul. Je peux entendre son moulinet tirer à chaque fois qu’il en attrape un. Ce jour-là, je n’entendrai le son de son moulinet que quatre fois.
Une performance de 92 captures en 5 heures
De mon côté, les prises se succèdent, mais la cadence commence à diminuer. Vers 11h00, ma compagne me rejoint, et c’est à ce moment-là que le courant devient très lent, voire trop lent. Les gardons se font de plus en plus rares. Au cours des deux dernières heures, je n’ai pas compté les gardons, mais j’estime en avoir capturé environ 5 ou 6.
Quoi qu’il en soit, en 5 heures de pêche, j’ai réussi à attraper un total de 92 gardons, ce qui représente une moyenne de 18 poissons par heure.
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